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Publié le - Mis à jour le
Le Haut Pays des Alpes-Maritimes est en quasi-totalité inclus dans le cœur du Parc national du Mercantour ; créé en 1979, ce parc s’étend sur plus de 120 km du col de Tende à l’Est jusqu’à la vallée de l’Ubaye à l’Ouest, et représente 53 000 ha pour le seul département des Alpes-Maritimes.
Au Nord, le Parc national du Mercantour borde le parc italien des “Alpi Marittime”, une charte de jumelage associe, depuis 1998, ces deux organismes dans le cadre d’une identité transfrontalière des espaces naturels protégés.
Le Parc national du Mercantour recèle un exceptionnel patrimoine naturel et culturel : c’est un espace montagnard qui comprend plusieurs cimes dépassant 3 000 m d’altitude et dont les versants abritent une faune et une flore remarquables autant par leur richesse que par leur spécificité.
Il s’agit donc de protéger la nature, les paysages, les sites et la diversité biologique dans les espaces gérés par le Parc, mais aussi de mettre le patrimoine du Parc à la disposition du public d’aujourd’hui et de le transmettre aux générations futures, de participer au développement de comportements de respect vis-à-vis de la nature et de ses équilibres.
L’engouement actuel pour la raquette à neige permet à tout un chacun d’évoluer dans la neige et de parcourir les vallons les plus retirés du Mercantour. Aussi, la fréquentation hivernale de la zone coeur est-elle en constante progression, ce qui ne va pas sans poser problème, notamment vis-à-vis de la faune sauvage qui, à cette période, la nourriture étant rare et le froid intense, doit économiser au maximum son énergie pour survivre et a donc un besoin impératif de tranquillité.
C’est la première responsabilité d’un Parc national, espace ouvert, vulnérable et fragile.
Pour protéger cet espace, les règles de sauvegarde qui ont été édictées, constituent des principes élémentaires à observer attentivement.
Merci de respecter ce code de bonne conduite, un règlement pour tous conditionnant la liberté de chacun.
Protéger, c’est également contribuer à la restauration du patrimoine naturel en favorisant la réintroduction d’espèces, action fondamentale d’un Parc national.
Par exemple, on doit citer pour le Parc national du Mercantour la réintroduction du bouquetin dans la zone occidentale du Parc (depuis 1987) et celle du gypaète barbu, grand vautour d’environ 3 m d’enver - gure (depuis 1993).
On notera aussi, depuis 1992, la réapparition spontanée du loup qui avait disparu des Alpes-Maritimes au début du XXe siècle (le dernier loup “autochtone” fut abattu à Pierlas en 1937).
Les Parcs nationaux ont vocation à accueillir tous ceux qui recherchent la nature intacte et les paysages protégés.
Pour cela, les maisons du Parc et les centres d’information offrent un accueil personnalisé, des expositions originales sur la faune, la flore et les paysages, ainsi que de nombreuses publications (guides, posters, livres pour enfants…), des conférences et un programme de promenades et randonnées en montagne.
Sur le terrain, 600 km de sentiers balisés permettent la découverte de cet espace protégé et, sur les sites les plus fréquentés, des circuits d’interprétation, composés de tables de lecture illustrées, facilitent la compréhension du patrimoine naturel et humain du site concerné.
Comme dans tous les Parcs nationaux, les itinéraires en cœur sont signalés par des panneaux de couleur jaune.
Sont concernés de nombreux itinéraires d'altitude et par voie de conséquence une partie de la sélection présentée dans ce site.
Un Parc national est un territoire naturel, ouvert à tous, mais soumis à une réglementation qui relève d’un code de bonne conduite.
Accédez à plus d'informations et à la règlementation complète sur le site du Parc National du Mercantour.
À l’intérieur du Parc national, de nombreux ouvrages militaires témoignent de l’intérêt stratégique que ces montagnes ont représenté pour les puissances politiques des siècles passés. On y rencontre en effet des redoutes et tranchées de la période révolutionnaire (1793- 1794), des ouvrages défensifs type “Séré de Rivières” de la fin du XIXe siècle et des blockhaus et casernements de la ligne Maginot (XXe siècle). Certains de ces sites, comme celui de l’Authion, ont fait l’objet de violents combats et on y retrouve encore des munitions datant de la dernière guerre (obus, roquettes…).
À l’exception de certains ouvrages (Barbonnet, Sainte-Agnès…) organisés pour l’accueil du public, ces sites, qui sont considérés par certains spécialistes comme des livres d’histoire à ciel ouvert, présentent cependant un certain nombre de dangers : des munitions de la Seconde Guerre Mondiale enfouies dans le sol et très corrodées sont encore susceptibles d’exploser et de blesser ceux qui les manipulent. Les galeries souterraines des blockhaus présentent des pièges très dangereux, notamment des puits de blocs et des effondrements. Les forts et casernements sont considérablement ruinés : les visiteurs imprudents courent un risque réel d’être ensevelis sous des plafonds érodés, des cheminées en équilibre instable et des murs chancelants. Ils peuvent aussi se blesser sur des barbelés et tomber dans de profondes citernes qui ont perdu leur couvercle ou des cratères d’obus à moitié comblés de ferrailles et de gravats.
Il est donc fortement recommandé de s’abstenir de se promener au milieu des ces ruines, de pénétrer à l’intérieur des ouvrages ou d’y rechercher des vestiges. Certains de ces ouvrages, notamment sur l’Authion, ont vu leurs issues condamnées et d’autres font l’objet de mesures d’interdiction d’accès, qu’il s’agisse de bâtiments affectés au Parc national ou relevant du domaine militaire. En cas de découverte fortuite d’anciennes munitions, il est impératif de n’y toucher sous aucun prétexte et de prévenir sans tarder la gendarmerie compétente : compagnie de Menton (tél. 04.93.35.72.35) pour la vallée de la Roya et compagnie de Puget-Théniers (tél. 04.93.05.00.06) pour celles du Var, de la Vésubie et de la Tinée.
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