Guide Haut Pays

Tête de la Boulière

Randonnée pédestre - Haut pays : Au départ d’Estenc (1 780 mètres)

Liste des tronçons fermés

Actuellement il n'y a pas de tronçon fermé dans cet itinéraire

Caractéristiques de la randonnée

Niveau de difficulté

Randonnée alpine

Carte de la randonnée

Carte "TÊTE DE LA BOULIÈRE" - Image en taille réelle, .JPG 850Ko (fenêtre modale)La carte ci-dessus, issue du guide papier, s'adapte au support de consultation et n'est pas à l'échelle mentionnée sur l'image.© DR

Présentation de la randonnée

Liaison historique d’Entraunes à Saint-Dalmas-le-Selvage, le col de Gialorgues, large et placide dépression, permit de tout temps une communication estivale aisée entre le haut Var et la haute Tinée.

Au XVIII e siècle, époque d’intense utilisation agricole de la montagne, la production locale de bois, matériau alors essentiel, ne suffisait plus aux habitants d’Estenc.

Aussi, ceux-ci étaient obligés d’aller chercher du combustible à Saint-Dalmas-le-Selvage via le col de Gialorgues en échange de droits de pâturage pour les troupeaux de brebis.

Aujourd’hui, règne dans le vallon de l’Estrop une farouche âpreté, exacerbée par les sommets environnants guettant le moindre passage susceptible de troubler un monde inanimé : tête de Gorgias, Roche Grande, sommet de Gialorgues, cime de Pal, tête de la Boulière…

Itinéraire

Du plateau d’Estenc (1 780 m - b.40), franchir le Var sur un pont et suivre vers le Sud-Est la petite route de desserte des chalets disséminés parmi les mélèzes et les feuillus. Poursuivre par le chemin muletier (GR®GTM) de l’Estrop qui franchit le Pas homonyme grâce à un long lacet dans un pierrier raide (b.283, 275). Vers 2 100 m, on parvient à un premier replat sous les barres de Roche Grande avant d’entrer dans le curieux cirque de l’Entonnoir, dépression où s’engloutit la cascade de l’Estrop.

Un petit raidillon suit, qui mène à l’immense faux-plat de l’Estrop où s’abrite une cabane d’alpage située au pied de la pointe du Génépi. De loin en loin, d’imposants cairns donnent l’axe de la progression, très aisée jusqu’au col de Gialorgues (2 519 m - b.279), passage caractéristique entre Var et Tinée avec sa série de casemates militaires désaffectées.

Quitter le GR® pour prendre à droite un ancien sentier militaire pour monter jusqu’à la baisse de la Boulière (2 629 m - b.280) ; s’élever sur la droite (Sud) par une large pente caillouteuse pour atteindre le sommet panoramique de la tête de la Boulière (2 708 m). Retour par le même itinéraire.

Accès routier

117 km

De Nice (aéroport), remonter la vallée du Var par la RM 6202, puis la RD 6202 jusqu’à Entrevaux. Peu après, au lieu-dit “Pont de Gueydan”, prendre à droite la route du col de la Cayolle (RD 2202) pour gagner Guillaumes. Toujours en remontant la vallée du Var, atteindre le village d’Entraunes, puis le hameau d’Estenc.

Avant tout départ, nous vous recommandons de vérifier l’accessibilité des routes et d’adapter vos déplacements en fonction de l’état de la voirie.
> Retrouvez toutes les informations routières sur www.inforoutes06.fr

Consignes de sécurité

Avant de partir en randonnée, prenez connaissance des consignes de sécurité.

Affichez les consignes de sécurité

L'orientation

Savoir s’orienter, se repérer, constitue en montagne l’exigence première. Lire une carte au 1:25.000e, se diriger à la boussole, utiliser un altimètre doivent paraître des gestes aussi naturels et évidents que marcher. La complexité du relief du haut pays avec ses profondes vallées et ses versants escarpés y rendent l’orientation parfois malaisée, inconvénient que s’attache à pallier au mieux la signalétique départementale numérotée. Mais le système de balisage a des limites (densité) et des imperfections (dégradations) qu’il faut pouvoir dépasser grâce à sa propre autonomie d’interprétation.

Les intempéries

Parfois violents et imprévisibles, les orages méditerranéens s’abattent sans sommation sur nos massifs. Leur caractère subit et dévastateur doit être prévenu par un respect de l’horaire (partir le matin) et une consultation préalable de la météo. Surveiller l’évolution météorologique, agir en fonction de la dégradation du temps, telle doit être la préoccupation permanente du randonneur en altitude.

L'enneigement

Persistant en juin, et même en juillet selon les années au-dessus de 2 500 m, il se matérialise surtout sous forme de névés comblant les hauts vallons orientés Nord ou Ouest. Une prudence particulière devra être observée durant la traversée des névés, car la neige durcie ne pardonne aucun faux-pas. Aussi crampons et piolet sont-ils des instruments souvent utiles en début d’été.

La météo

Avant toute sortie en montagne, il est conseillé de s’informer sur les prévisions météorologiques en appelant le répondeur départemental de Météo France. Cela permettra d’éviter certaines déconvenues et d’adapter ses déplacements et ses horaires en fonction de la situation climatique.

MÉTÉO MONTAGNE : 08.99.71.02.06

La cartographie

Illustration fidèle des itinéraires balisés et de la signalétique numérotée, la série TOP 25 (échelle 1:25 000e) coéditée par l’Institut Géographique National et le Département constitue l’outil le plus performant pour évoluer dans le milieu montagnard. La précision de ces cartes (1 cm = 250 m sur le terrain), leur degré de renseignement et leur personnalisation rendent leur usage incontournable. Trois d’entre elles (vallée de la Vésubie, haute Tinée, moyenne Tinée) concernent le guide Randoxygène Trail.

Le pastoralisme

  • Respectez les pâturages qui traditionnellement ne sont pas clôturés dans les Alpes.
  • Ne dérangez pas les troupeaux, arrêtez-vous pour les croiser ou contournez-les sans les effrayer.
  • Attention ! Depuis le retour du loup dans le Mercantour, un certain nombre de troupeaux d’ovins sont gardés par des chiens bergers des Pyrénées (gros chiens blancs) surnommés “patous”. Ces chiens attaquent tout animal ou individu qui approche du troupeau. Si le berger n’est pas présent sur les lieux, la plus grande prudence s’impose. Gardez vos distances.

La chasse

Activité ancestrale très prisée des autochtones, la chasse concerne essentiellement la saison automnale et on veillera à observer de septembre à décembre les règles du plus élémentaire bon sens : revêtir des tenues voyantes, ne pas s’écarter des sentiers balisés que les chasseurs connaissent, se manifester de façon sonore au moindre doute... Des panneaux provisoires apposés par les sociétés de chasse concernées lors des battues (sanglier notamment) préviennent les randonneurs d’un danger particulier sur les itinéraires pédestres.

Les chenilles processionnaires

En cas de présence de nids ou de processions, particulièrement entre l’automne et l’hiver, éviter de cheminer sur les itinéraires infestés. Dans tous les cas, ne toucher ni les nids, ni les chenilles dont les soies urticantes peuvent être dangereuses et causer des problèmes sanitaires.

Avertissement

Les guides randoxygène vous proposent une grande variété d’itinéraires à parcourir dans le cadre des différentes activités de pleine nature. Ces activités se déroulent dans un milieu naturel parfois difficile et soumis aux aléas climatiques. Chaque usager évolue en fonction de ses capacités dans ce milieu sous sa propre responsabilité en connaissance des dangers encourus liés au milieu ou à l’activité et doit prendre les précautions nécessaires pour une pratique en toute sécurité.

Les renseignements fournis dans ce guide sont donnés à titre d’information ; ils ne dispensent pas de faire preuve de vigilance et de bon sens et d’adapter votre comportement aux circonstances effectivement rencontrées sur le terrain. Une vigilance particulière devra être portée lors des franchissements des passages à gué. De même, les itinéraires peuvent emprunter ponctuellement des portions de route ou les traverser. Soyez prudent et respectez les règles de sécurité s’agissant notamment de la visibilité des véhicules circulant sur ces portions de voies.