Guide Haut Pays

Crête de la Blanche

Randonnée pédestre - Haut pays : Au départ de Bousiéyas (1 883 mètres)

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Caractéristiques de la randonnée

Niveau de difficulté

Randonnée sportive

Carte de la randonnée

Carte "CRETE DE LA BLANCHE" - Image en taille réelle, .JPG 2,00Mo (fenêtre modale)La carte ci-dessus, issue du guide papier, s'adapte au support de consultation et n'est pas à l'échelle mentionnée sur l'image.© DR

Présentation de la randonnée

Randonnée classique face aux sources de la Tinée, entre les vallons des Issias et de l’Alpe, avec un extraordinaire parcours panoramique le long de la crête de la Blanche, sur le tracé du GR®56.

Plusieurs ambiances se succèdent au cours de cette journée autour du site de Bousiéyas : frais mélézin et prairies de fauche, alpages herbacés, crêtes aux roches changeantes (grès, calcaire), cabanes pastorales typiques, troupeaux d’ovins gardés par les bergers locaux…

Plus haut hameau des Alpes-Maritimes, Bousiéyas était jadis habité tout au long de l’année, coupé du monde par la neige plusieurs mois durant en raison d’un accès particulièrement avalancheux, une vingtaine de couloirs balayant régulièrement la route depuis le Pont Haut.

La dernière habitante, Mme Delmas, y mourut solitairement lors d’un hiver rigoureux des années 60.

Itinéraire

Le départ s’effectue en contrebas du hameau de Bousiéyas (1 860 m - b.43). Suivre en descente la piste (GR®5) en terre qui traverse le torrent de la Tinée avant de remonter en rive droite. Continuer sur la piste pour franchir un peu plus haut le gué du vallon du Rio ; le sentier originel coupe quelques lacets de la piste et débouche à la cabane pastorale de l’Issias du berger Léon Issautier (2 120 m - b.44). Remonter le vallon de l’Issias par le sentier en aval de la piste jusqu’au col de la Colombière (2 237 m - b.47).

Du col, bifurquer à droite sur le GR®56 pour contourner la pointe Giassin par son versant Sud et déboucher bientôt sur la crête de la Blanche ; cheminer sur celle-ci, tantôt versant Tinée, tantôt versant Sestrière, la progression s’effectuant sur un ancien tracé militaire. Du col de la Blanche, quelques lacets suffisent à gagner le col de l’Alpe (2 600 m - b.46). Descendre (Nord) vers le col de Colombart (2 539 m - b.45), et quitter le GR® pour prendre sur la droite (Est) le sentier du vallon de l’Alpe.

Franchir la crête homonyme, passer à proximité de la cabane du berger (2 277 m) et rejoindre par de petits lacets le torrent du Rio, sous la barre calcaire de l’Are (b.44a). Suivre la piste horizontale de la rive droite jusqu’à la cabane de l’Issias (b.44) où l’on retrouve le tracé de montée pour rejoindre Bousiéyas.

Accès routier

97 km

De Nice (aéroport), remonter la vallée du Var par la RM 6202 jusqu’à la Mescla. Prendre à droite la vallée de la Tinée (RM 2205) et la suivre jusqu’à St-Etienne-de-Tinée. Continuer en direction du col de la Bonette et, parvenu au Pont Haut, bifurquer à droite (RM 64) pour gagner le hameau de Bousiéyas

Avant tout départ, nous vous recommandons de vérifier l’accessibilité des routes et d’adapter vos déplacements en fonction de l’état de la voirie.
> Retrouvez toutes les informations routières sur www.inforoutes06.fr

Consignes de sécurité

Avant de partir en randonnée, prenez connaissance des consignes de sécurité.

Affichez les consignes de sécurité

L'orientation

Savoir s’orienter, se repérer, constitue en montagne l’exigence première. Lire une carte au 1:25.000e, se diriger à la boussole, utiliser un altimètre doivent paraître des gestes aussi naturels et évidents que marcher. La complexité du relief du haut pays avec ses profondes vallées et ses versants escarpés y rendent l’orientation parfois malaisée, inconvénient que s’attache à pallier au mieux la signalétique départementale numérotée. Mais le système de balisage a des limites (densité) et des imperfections (dégradations) qu’il faut pouvoir dépasser grâce à sa propre autonomie d’interprétation.

Les intempéries

Parfois violents et imprévisibles, les orages méditerranéens s’abattent sans sommation sur nos massifs. Leur caractère subit et dévastateur doit être prévenu par un respect de l’horaire (partir le matin) et une consultation préalable de la météo. Surveiller l’évolution météorologique, agir en fonction de la dégradation du temps, telle doit être la préoccupation permanente du randonneur en altitude.

L'enneigement

Persistant en juin, et même en juillet selon les années au-dessus de 2 500 m, il se matérialise surtout sous forme de névés comblant les hauts vallons orientés Nord ou Ouest. Une prudence particulière devra être observée durant la traversée des névés, car la neige durcie ne pardonne aucun faux-pas. Aussi crampons et piolet sont-ils des instruments souvent utiles en début d’été.

La météo

Avant toute sortie en montagne, il est conseillé de s’informer sur les prévisions météorologiques en appelant le répondeur départemental de Météo France. Cela permettra d’éviter certaines déconvenues et d’adapter ses déplacements et ses horaires en fonction de la situation climatique.

MÉTÉO MONTAGNE : 08.99.71.02.06

La cartographie

Illustration fidèle des itinéraires balisés et de la signalétique numérotée, la série TOP 25 (échelle 1:25 000e) coéditée par l’Institut Géographique National et le Département constitue l’outil le plus performant pour évoluer dans le milieu montagnard. La précision de ces cartes (1 cm = 250 m sur le terrain), leur degré de renseignement et leur personnalisation rendent leur usage incontournable. Trois d’entre elles (vallée de la Vésubie, haute Tinée, moyenne Tinée) concernent le guide Randoxygène Trail.

Le pastoralisme

  • Respectez les pâturages qui traditionnellement ne sont pas clôturés dans les Alpes.
  • Ne dérangez pas les troupeaux, arrêtez-vous pour les croiser ou contournez-les sans les effrayer.
  • Attention ! Depuis le retour du loup dans le Mercantour, un certain nombre de troupeaux d’ovins sont gardés par des chiens bergers des Pyrénées (gros chiens blancs) surnommés “patous”. Ces chiens attaquent tout animal ou individu qui approche du troupeau. Si le berger n’est pas présent sur les lieux, la plus grande prudence s’impose. Gardez vos distances.

La chasse

Activité ancestrale très prisée des autochtones, la chasse concerne essentiellement la saison automnale et on veillera à observer de septembre à décembre les règles du plus élémentaire bon sens : revêtir des tenues voyantes, ne pas s’écarter des sentiers balisés que les chasseurs connaissent, se manifester de façon sonore au moindre doute... Des panneaux provisoires apposés par les sociétés de chasse concernées lors des battues (sanglier notamment) préviennent les randonneurs d’un danger particulier sur les itinéraires pédestres.

Les chenilles processionnaires

En cas de présence de nids ou de processions, particulièrement entre l’automne et l’hiver, éviter de cheminer sur les itinéraires infestés. Dans tous les cas, ne toucher ni les nids, ni les chenilles dont les soies urticantes peuvent être dangereuses et causer des problèmes sanitaires.

Avertissement

Les guides randoxygène vous proposent une grande variété d’itinéraires à parcourir dans le cadre des différentes activités de pleine nature. Ces activités se déroulent dans un milieu naturel parfois difficile et soumis aux aléas climatiques. Chaque usager évolue en fonction de ses capacités dans ce milieu sous sa propre responsabilité en connaissance des dangers encourus liés au milieu ou à l’activité et doit prendre les précautions nécessaires pour une pratique en toute sécurité.

Les renseignements fournis dans ce guide sont donnés à titre d’information ; ils ne dispensent pas de faire preuve de vigilance et de bon sens et d’adapter votre comportement aux circonstances effectivement rencontrées sur le terrain. Une vigilance particulière devra être portée lors des franchissements des passages à gué. De même, les itinéraires peuvent emprunter ponctuellement des portions de route ou les traverser. Soyez prudent et respectez les règles de sécurité s’agissant notamment de la visibilité des véhicules circulant sur ces portions de voies.