Guide Haut Pays

Circuit du Tournairet

Randonnée pédestre - Haut pays : Au départ des Granges de la Brasque (1 685 mètres)

Liste des tronçons fermés

Actuellement il n'y a pas de tronçon fermé dans cet itinéraire

Caractéristiques de la randonnée

Niveau de difficulté

Randonnée moyenne

Carte de la randonnée

Carte "CIRCUIT DU TOURNAIRET" - Image en taille réelle, .JPG 1,20Mo (fenêtre modale)La carte ci-dessus, issue du guide papier, s'adapte au support de consultation et n'est pas à l'échelle mentionnée sur l'image.© DR

Présentation de la randonnée

Avec le massif de Turini, sur l’autre rive de la Vésubie, le chaînon du Tournairet porte les plus vastes forêts d’exploitation des Alpes-Maritimes, les fûts en étant jadis transportés par flottage vers la Côte par les vallées de la Vésubie et de la Tinée.

Au sommet du mont Tournairet (2 086 mètres) se rejoignent les limites des communes de Venanson, Utelle et Clans qui font chacune procéder à des coupes de bois régulières ; plusieurs essences sont représentées avec une dominante de l’épicéa versant Venanson, du mélèze versant Lantosque et du sapin versant Clans.

Depuis les bâtiments restaurés, le magnifique plateau boisé des Granges de la Brasque s’atteint en voiture depuis Roquebillière par la piste forestière d’Albéras ouverte en 1974 ou depuis la Tour-sur-Tinée par une petite route asphaltée, étroite et sinueuse.

Itinéraire

Des colonies de vacances (1 685 m - b.148), suivre en montée le tracé du GR5 qui utilise en partie une ancienne piste militaire avant d’en couper plusieurs lacets impor tants.

Passer au-dessous (b.320) du col du Fort, bifurquer en légère montée vers l’Ouest pour gagner le collet des Trous (1 982 m - b.319).

Rejoindre par quelques lacets b.319a à proximité immédiate d'un abri, faire un aller-retour au sommet panoramique du mont Tournairet (2 086 m).

Depuis le sommet, les villages de Venanson et Saint-Martin-Vésubie paraîtront très proches ; on pourra détailler aussi Belvédère, la Bollène- Vésubie et Clans, puis l’épine dorsale vers le Caïre Gros et le Valdeblore et enfin, en toile de fond, le majestueux massif du Mercantour et ses cimes frontalières. Descendre ensuite 100m de dénivelée versant Tinée (b.102) et suivre à flanc un large chemin qui contourne longuement (1 632 m - b.103) la tête de Cabanal avant de remonter légèrement pour rejoindre une piste près du col d’Andrion (1 680m- b.151) ; regagner les Granges de la Brasque par la route à plat via le Plan d’Utelle et la source de la Brasque (b.147).

Accès routier

62 kilomètres

4x4 conseillé

De Nice (aéroport), remonter la vallée du Var par la RM 6202 jusqu’à Plan-du-Var. A la sortie du village, prendre à droite la vallée de la Vésubie (RM 2565) jusqu’à Roquebillière. Dans le village, prendre la route, puis la piste qui mène aux Granges de la Brasque. Autre accès par Lantosque ou par la vallée de la Tinée via le village de la Tour.

Avant tout départ, nous vous recommandons de vérifier l’accessibilité des routes et d’adapter vos déplacements en fonction de l’état de la voirie.
> Retrouvez toutes les informations routières sur www.inforoutes06.fr

Consignes de sécurité

Avant de partir en randonnée, prenez connaissance des consignes de sécurité.

Affichez les consignes de sécurité

L'orientation

Savoir s’orienter, se repérer, constitue en montagne l’exigence première. Lire une carte au 1:25.000e, se diriger à la boussole, utiliser un altimètre doivent paraître des gestes aussi naturels et évidents que marcher. La complexité du relief du haut pays avec ses profondes vallées et ses versants escarpés y rendent l’orientation parfois malaisée, inconvénient que s’attache à pallier au mieux la signalétique départementale numérotée. Mais le système de balisage a des limites (densité) et des imperfections (dégradations) qu’il faut pouvoir dépasser grâce à sa propre autonomie d’interprétation.

Les intempéries

Parfois violents et imprévisibles, les orages méditerranéens s’abattent sans sommation sur nos massifs. Leur caractère subit et dévastateur doit être prévenu par un respect de l’horaire (partir le matin) et une consultation préalable de la météo. Surveiller l’évolution météorologique, agir en fonction de la dégradation du temps, telle doit être la préoccupation permanente du randonneur en altitude.

L'enneigement

Persistant en juin, et même en juillet selon les années au-dessus de 2 500 m, il se matérialise surtout sous forme de névés comblant les hauts vallons orientés Nord ou Ouest. Une prudence particulière devra être observée durant la traversée des névés, car la neige durcie ne pardonne aucun faux-pas. Aussi crampons et piolet sont-ils des instruments souvent utiles en début d’été.

La météo

Avant toute sortie en montagne, il est conseillé de s’informer sur les prévisions météorologiques en appelant le répondeur départemental de Météo France. Cela permettra d’éviter certaines déconvenues et d’adapter ses déplacements et ses horaires en fonction de la situation climatique.

MÉTÉO MONTAGNE : 08.99.71.02.06

La cartographie

Illustration fidèle des itinéraires balisés et de la signalétique numérotée, la série TOP 25 (échelle 1:25 000e) coéditée par l’Institut Géographique National et le Département constitue l’outil le plus performant pour évoluer dans le milieu montagnard. La précision de ces cartes (1 cm = 250 m sur le terrain), leur degré de renseignement et leur personnalisation rendent leur usage incontournable. Trois d’entre elles (vallée de la Vésubie, haute Tinée, moyenne Tinée) concernent le guide Randoxygène Trail.

Le pastoralisme

  • Respectez les pâturages qui traditionnellement ne sont pas clôturés dans les Alpes.
  • Ne dérangez pas les troupeaux, arrêtez-vous pour les croiser ou contournez-les sans les effrayer.
  • Attention ! Depuis le retour du loup dans le Mercantour, un certain nombre de troupeaux d’ovins sont gardés par des chiens bergers des Pyrénées (gros chiens blancs) surnommés “patous”. Ces chiens attaquent tout animal ou individu qui approche du troupeau. Si le berger n’est pas présent sur les lieux, la plus grande prudence s’impose. Gardez vos distances.

La chasse

Activité ancestrale très prisée des autochtones, la chasse concerne essentiellement la saison automnale et on veillera à observer de septembre à décembre les règles du plus élémentaire bon sens : revêtir des tenues voyantes, ne pas s’écarter des sentiers balisés que les chasseurs connaissent, se manifester de façon sonore au moindre doute... Des panneaux provisoires apposés par les sociétés de chasse concernées lors des battues (sanglier notamment) préviennent les randonneurs d’un danger particulier sur les itinéraires pédestres.

Les chenilles processionnaires

En cas de présence de nids ou de processions, particulièrement entre l’automne et l’hiver, éviter de cheminer sur les itinéraires infestés. Dans tous les cas, ne toucher ni les nids, ni les chenilles dont les soies urticantes peuvent être dangereuses et causer des problèmes sanitaires.

Avertissement

Les guides randoxygène vous proposent une grande variété d’itinéraires à parcourir dans le cadre des différentes activités de pleine nature. Ces activités se déroulent dans un milieu naturel parfois difficile et soumis aux aléas climatiques. Chaque usager évolue en fonction de ses capacités dans ce milieu sous sa propre responsabilité en connaissance des dangers encourus liés au milieu ou à l’activité et doit prendre les précautions nécessaires pour une pratique en toute sécurité.

Les renseignements fournis dans ce guide sont donnés à titre d’information ; ils ne dispensent pas de faire preuve de vigilance et de bon sens et d’adapter votre comportement aux circonstances effectivement rencontrées sur le terrain. Une vigilance particulière devra être portée lors des franchissements des passages à gué. De même, les itinéraires peuvent emprunter ponctuellement des portions de route ou les traverser. Soyez prudent et respectez les règles de sécurité s’agissant notamment de la visibilité des véhicules circulant sur ces portions de voies.

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