Guide Haut Pays

Circuit de Roure

Randonnée pédestre - Haut pays : Au départ de Saint-Sauveur-sur-Tinée (500 mètres)

Liste des tronçons fermés

Itinéraire

Commune

Tronçon

Échéance réouverture

Circuit de Roure n°36

ROURE

Portion de sentier du GR5 à partir de la b.238 jusqu'à l'intersection de la M130

A définir

Caractéristiques de la randonnée

Niveau de difficulté

Randonnée moyenne

Carte de la randonnée

Carte "CIRCUIT DE ROURE" - Image en taille réelle, .JPG 2,12Mo (fenêtre modale)La carte ci-dessus, issue du guide papier, s'adapte au support de consultation et n'est pas à l'échelle mentionnée sur l'image.© DR

Présentation de la randonnée

Jadis façonnée par la main de l’homme qui y a bâti d’innombrables terrasses de cultures et un village étagé, la montagne de Roure bénéficie d’une exposition privilégiée : grâce à un ensoleillement généreux, on y verra par exemple pousser le figuier, arbre craintif du froid, à plus de 1 100 m d’altitude en se souvenant qu’à la fin du XIXe siècle, on séchait à Roure quelque 40 quintaux de figues.

Pour gagner à pied le village, on foulera quelques portions pavées de la voie romaine utilisée voici 2000 ans par les légions d’Auguste venues soumettre les “Ectini”, peuple celto-ligure occupant la zone comprise entre Var et Tinée.

En 1927, un téléphérique à usage agricole relie Roure à Saint-Sauveur, mais ce n’est qu’en 1935 que la route atteint la place de l’église.

Au faîte d’un piton rocheux nommé “le Château” ou “le Castel”, les restes d’une ancienne maison seigneuriale fortifiée au XIV e représentent un lieu idoine pour effectuer un tour d’horizon sur le bassin de la Vionène.

Itinéraire

Remonter la rue centrale de Saint- Sauveur (500 m) jusqu’au bout du village (b.170) et suivre la petite route qui descend franchir la Tinée sur un ancien pont romain ; à l’angle du cimetière (b.232), prendre le chemin du milieu (GR®5) qui s’élève par de nombreux lacets en coupant à plusieurs reprises la RM 30.

On atteint bientôt parmi oliviers, figuiers, noyers ou châtaigniers le canal de captage de la Vionène (b.234) ; continuer sur le GR®5 jusqu’au quartier du Serre (b.235) et poursuivre l’ascension vers le village de Roure dont on coupe à deux reprises la route d’accès (b.237, 238). De la place de l’église, prendre le sentier situé face à l’entrée pour gagner le belvédère du Castel (1 104 m).

Après une halte à l’auberge, retour par le même itinéraire jusqu’à la balise 235 ; quitter alors le tracé du GR®5 au profit du sentier qui descend sur la droite (Ouest) pour traverser bientôt la RM 30 (b.236) et rejoindre la rivière de la Vionène. Longer le cours de celle-ci jusqu’au village de Saint-Sauveur.

Accès routier

56 km

De Nice (aéroport), remonter la vallée du Var par la RM 6202 jusqu’à la Mescla ; prendre ensuite à droite la vallée de la Tinée (RM 2205) et la suivre jusqu’à Saint-Sauveur-sur-Tinée, point de départ de l’itinéraire (parking au centre du village).

Avant tout départ, nous vous recommandons de vérifier l’accessibilité des routes et d’adapter vos déplacements en fonction de l’état de la voirie.
> Retrouvez toutes les informations routières sur www.inforoutes06.fr

Consignes de sécurité

Avant de partir en randonnée, prenez connaissance des consignes de sécurité.

Affichez les consignes de sécurité

L'orientation

Savoir s’orienter, se repérer, constitue en montagne l’exigence première. Lire une carte au 1:25.000e, se diriger à la boussole, utiliser un altimètre doivent paraître des gestes aussi naturels et évidents que marcher. La complexité du relief du haut pays avec ses profondes vallées et ses versants escarpés y rendent l’orientation parfois malaisée, inconvénient que s’attache à pallier au mieux la signalétique départementale numérotée. Mais le système de balisage a des limites (densité) et des imperfections (dégradations) qu’il faut pouvoir dépasser grâce à sa propre autonomie d’interprétation.

Les intempéries

Parfois violents et imprévisibles, les orages méditerranéens s’abattent sans sommation sur nos massifs. Leur caractère subit et dévastateur doit être prévenu par un respect de l’horaire (partir le matin) et une consultation préalable de la météo. Surveiller l’évolution météorologique, agir en fonction de la dégradation du temps, telle doit être la préoccupation permanente du randonneur en altitude.

L'enneigement

Persistant en juin, et même en juillet selon les années au-dessus de 2 500 m, il se matérialise surtout sous forme de névés comblant les hauts vallons orientés Nord ou Ouest. Une prudence particulière devra être observée durant la traversée des névés, car la neige durcie ne pardonne aucun faux-pas. Aussi crampons et piolet sont-ils des instruments souvent utiles en début d’été.

La météo

Avant toute sortie en montagne, il est conseillé de s’informer sur les prévisions météorologiques en appelant le répondeur départemental de Météo France. Cela permettra d’éviter certaines déconvenues et d’adapter ses déplacements et ses horaires en fonction de la situation climatique.

MÉTÉO MONTAGNE : 08.99.71.02.06

La cartographie

Illustration fidèle des itinéraires balisés et de la signalétique numérotée, la série TOP 25 (échelle 1:25 000e) coéditée par l’Institut Géographique National et le Département constitue l’outil le plus performant pour évoluer dans le milieu montagnard. La précision de ces cartes (1 cm = 250 m sur le terrain), leur degré de renseignement et leur personnalisation rendent leur usage incontournable. Trois d’entre elles (vallée de la Vésubie, haute Tinée, moyenne Tinée) concernent le guide Randoxygène Trail.

Le pastoralisme

  • Respectez les pâturages qui traditionnellement ne sont pas clôturés dans les Alpes.
  • Ne dérangez pas les troupeaux, arrêtez-vous pour les croiser ou contournez-les sans les effrayer.
  • Attention ! Depuis le retour du loup dans le Mercantour, un certain nombre de troupeaux d’ovins sont gardés par des chiens bergers des Pyrénées (gros chiens blancs) surnommés “patous”. Ces chiens attaquent tout animal ou individu qui approche du troupeau. Si le berger n’est pas présent sur les lieux, la plus grande prudence s’impose. Gardez vos distances.

La chasse

Activité ancestrale très prisée des autochtones, la chasse concerne essentiellement la saison automnale et on veillera à observer de septembre à décembre les règles du plus élémentaire bon sens : revêtir des tenues voyantes, ne pas s’écarter des sentiers balisés que les chasseurs connaissent, se manifester de façon sonore au moindre doute... Des panneaux provisoires apposés par les sociétés de chasse concernées lors des battues (sanglier notamment) préviennent les randonneurs d’un danger particulier sur les itinéraires pédestres.

Les chenilles processionnaires

En cas de présence de nids ou de processions, particulièrement entre l’automne et l’hiver, éviter de cheminer sur les itinéraires infestés. Dans tous les cas, ne toucher ni les nids, ni les chenilles dont les soies urticantes peuvent être dangereuses et causer des problèmes sanitaires.

Avertissement

Les guides randoxygène vous proposent une grande variété d’itinéraires à parcourir dans le cadre des différentes activités de pleine nature. Ces activités se déroulent dans un milieu naturel parfois difficile et soumis aux aléas climatiques. Chaque usager évolue en fonction de ses capacités dans ce milieu sous sa propre responsabilité en connaissance des dangers encourus liés au milieu ou à l’activité et doit prendre les précautions nécessaires pour une pratique en toute sécurité.

Les renseignements fournis dans ce guide sont donnés à titre d’information ; ils ne dispensent pas de faire preuve de vigilance et de bon sens et d’adapter votre comportement aux circonstances effectivement rencontrées sur le terrain. Une vigilance particulière devra être portée lors des franchissements des passages à gué. De même, les itinéraires peuvent emprunter ponctuellement des portions de route ou les traverser. Soyez prudent et respectez les règles de sécurité s’agissant notamment de la visibilité des véhicules circulant sur ces portions de voies.