Guide pays côtier

Vallée de la Brague

Randonnée pédestre - Pays côtier : Au départ de Biot, centre du village (80 m)

Liste des tronçons fermés

Actuellement il n'y a pas de tronçon fermé dans cet itinéraire

Caractéristiques de la randonnée

Niveau de difficulté

Randonnée facile

Carte de la randonnée

- Image en taille réelle, .JPG 1,53Mo (fenêtre modale)© TRENTESAUX Geraud

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- Image en taille réelle, .JPG 402Ko (fenêtre modale)

Présentation de la randonnée

Village pittoresque accroché sur un éperon au-dessus de la rivière, Biot représente par son cadre historique, sa situation proche du littoral et la richesse de son artisanat, un point de départ privilégié pour cette randonnée.

Avec ses vastes collines boisées, son sable de qualité et sa réserve d’argile en sous-sol, le village connaît très tôt la fabrication de la poterie : amphores, jarres à graines et à huile et plus récemment les grands vases de jardin. C’est ici, dans les années 50, que le céramiste Eloi Monod reprend et développe l’artisanat d’un verre soufflé caractéristique, incrusté de petites bulles, dont la technique de fabrication à partir de la pâte rouge et brûlante en bout de canne est à admirer dans les nombreux ateliers.

Le fil conducteur de cette liaison Biot-Valbonne, la Brague, fait remonter dans une ripisylve sauvage et préservée où aulnes, noisetiers et frênes égaient les nombreuses launes et les remarquables cascades calcifiées (tuf).

Itinéraire

Depuis l’un des parkings, gagner la mairie de Biot et la place Saint-Éloi (b.350, 351) pour prendre le chemin goudronné “Joseph Durbec” jusqu’à son terme (b.351a) : emprunter le sentier qui descend, puis le suivre à flanc jusqu’à un ancien canal (b.351b) qui mène au gué des Soulières (b.355).

Changer de rive et continuer sur l’agréable chemin, dallé par endroit, qui remonte sous la ripisylve au rythme des petites cascades de tuf sur la Brague : franchir le vallon du Pin Montard et passer devant le pont des Tamarins (b.354). Continuer en rive droite orographique, passer sous le pont de la RD 604 (b.357), longer le centre hippique et juste après une ruine bifurquer à gauche pour s’écarter provisoirement du bord de l’eau, avant de redescendre pour enjamber le vallon du Bruguet (b.358).

Traverser ensuite une piste, franchir un peu plus loin un nouveau gué (b.359) pour sortir au “pont de pierre”, passer en rive droite (b.360) et suivre la piste de la Calanque jusqu'au carrefour des pistes (b.360a) ; tourner à droite en direction de Valbonne pour rejoindre le dernier gué qui mène à la maison de la nature (b.361). Prendre à gauche la piste, puis la route qui rejoint Valbonne via le cimetière (b.362). Attention au débit de la Brague qui peut rendre la progression délicate le long du sentier ! NB : prévoir un véhicule pour le retour ou rentrer à Biot en autocar (ligne 10).

Accès routier

Depuis le bord de mer (Routes Métropolitaines -RM- 6098 et 6007) ou depuis l’autoroute A 8 (sortie Antibes ou Villeneuve-Loubet), remonter la Route Départementale (RD) 4 jusqu’au village de Biot (nombreux parkings).

Desserte régulière par autocar.

Avant tout départ, nous vous recommandons de vérifier l’accessibilité des routes et d’adapter vos déplacements en fonction de l’état de la voirie.
> Retrouvez toutes les informations routières sur www.inforoutes06.fr

Consignes de sécurité

Avant de partir en randonnée, prenez connaissance des consignes de sécurité.

Affichez les consignes de sécurité

L'orientation

Savoir s’orienter, se repérer, constitue sur le terrain l’exigence première ; lire une carte au 1:25 000e, se diriger à la boussole, utiliser un altimètre doivent paraître aussi naturel et évident que de marcher. La complexité du relief et l’évolution dans un milieu tour à tour sauvage ou urbanisé rendent l’orientation parfois malaisée, inconvénient que la signalétique départementale directionnelle contribue à pallier au mieux. Mais le système de balisage a des limites (densité) et des imperfections (dégradations) qu’il faut pouvoir dépasser grâce à sa propre autonomie d’interprétation.

Les intempéries

Parfois violents et imprévisibles, les orages méditerranéens s’abattent sans sommation sur nos massifs. Leur caractère subit et dévastateur doit être prévenu par un respect de l’horaire (partir plutôt le matin) et une consultation préalable de la météo. Surveiller l’évolution météorologique, agir en fonction de la dégradation du temps, telle doit être la préoccupation permanente du randonneur. Le brouillard n’épargne pas le pays côtier et certains reliefs pourront être sérieusement accrochés selon les saisons.

La chasse

Activité ancestrale très prisée des autochtones, la chasse concerne essentiellement la saison automnale et on veillera donc à observer de septembre à décembre les règles du plus élémentaire bon sens : revêtir des tenues voyantes, ne pas s’écarter des sentiers balisés que les chasseurs connaissent, se manifester de façon sonore au moindre doute… Des panneaux provisoires apposés par les sociétés de chasse concernées lors des battues (sanglier notamment) préviennent les randonneurs d’un danger particulier sur les itinéraires pédestres.

La météo

Avant toute randonnée, il est conseillé de s’informer sur les prévisions météorologiques en appelant le répondeur départemental de Météo France (08.99.71.02.06). Ce réflexe permettra d’éviter certaines déconvenues et d’adapter ses déplacements et ses horaires en fonction de la situation climatique. Si la plupart des parcours décrits dans ce guide peuvent être entrepris en toute saison, il est évident qu’il faudra tenir compte des circonstances exceptionnelles : seront donc à éviter les périodes neigeuses qui intéressent parfois les reliefs côtiers en milieu d’hiver autant que les phases caniculaires de juillet-août.

Un autre élément peut venir contrarier l’agrément des randonneurs et menacer leur sécurité, c’est le vent générateur des incendies de forêt ; on s’abstiendra donc de pénétrer dans les massifs boisés les jours de mistral notamment. Prendre soin de vérifier si le massif parcouru n’est pas fermé par arrêté préfectoral.

La cartographie

Illustration fidèle des itinéraires balisés et de la signalétique, la série TOP25 (échelle : 1:25 000e) coéditée par l’Institut géographique national et le Département constitue l’outil le plus performant pour évoluer sur le terrain. La précision de ces cartes (1 cm = 250 m sur le terrain), leur degré de renseignement et leur personnalisation rendent leur usage incontournable. Deux d’entre elles (Nice- Menton et Cannes-Grasse) concernent le pays côtier des Alpes-Maritimes et compléteront utilement les schémas illustrant les parcours décrits dans ce guide.

Le sentier littoral

Sous un aspect la plupart du temps paisible, la Méditerranée cache un autre visage dont la traîtrise représente un réel danger : coups de mer subits d’une extrême violence s’abattent alors sur le littoral et submergent certains passages du fameux “sentier des douaniers”. On aura donc soin de respecter le panneautage de prévention mis en place par les communes en cas de tempête et de ne pas s’aventurer autour des caps par fort vent d’Est ou d’Ouest (présence de portails ou barrières).

Les chenilles processionnaires

En cas de présence de nids ou de processions, particulièrement entre l’automne et l’hiver, éviter de cheminer sur les itinéraires infestés. Dans tous les cas, ne toucher ni les nids, ni les chenilles dont les soies urticantes peuvent être dangereuses et causer des problèmes sanitaires.

Avertissement

Les guides randoxygène vous proposent une grande variété d’itinéraires à parcourir dans le cadre des différentes activités de pleine nature. Ces activités se déroulent dans un milieu naturel parfois difficile et soumis aux aléas climatiques. Chaque usager évolue en fonction de ses capacités dans ce milieu sous sa propre responsabilité en connaissance des dangers encourus liés au milieu ou à l’activité et doit prendre les précautions nécessaires pour une pratique en toute sécurité.

Les renseignements fournis dans ce guide sont donnés à titre d’information ; ils ne dispensent pas de faire preuve de vigilance et de bon sens et d’adapter votre comportement aux circonstances effectivement rencontrées sur le terrain.

Une vigilance particulière devra être portée lors des franchissements des passages à gué. De même, les itinéraires peuvent emprunter ponctuellement des portions de route ou les traverser. Soyez prudent et respectez les règles de sécurité s’agissant notamment de la visibilité des véhicules circulant sur ces portions de voies.

Compte tenu de leur intérêt, certains des itinéraires proposés se développent en partie en Italie. Il conviendra de s'assurer auprès des gestionnaires de ces itinéraires de leur praticabilité.