Guide pays côtier

Château de Sainte-Agnès

Randonnée pédestre - Pays côtier : Au départ de Sainte-Agnès, hameau de Colline (200 m)

Liste des tronçons fermés

Itinéraire

Commune

Tronçon

Échéance réouverture

Château de Sainte Agnès n°6

SAINTE-AGNES

Sentier de la colline à partir du col de l'Olive jusqu'au quartier Soillet à hauteur du 4570 route de l'armée des Alpes

A définir

Château de Sainte Agnès n°6

SAINTE-AGNES

Sentier de l'Orméa entre les balises 466 et 467

A définir

Caractéristiques de la randonnée

Niveau de difficulté

Randonnée moyenne

Carte de la randonnée

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Présentation de la randonnée

De tout le pays mentonnais, le village de Sainte-Agnès offre le panorama le plus saisissant et cette situation dominante a attiré depuis les Romains les bâtisseurs d’ouvrages défensifs.

Les vestiges du château (XIIe) restaurés avec goût ainsi que le fort militaire (1938), ultime maillon de la ligne Maginot, témoignent de l’audace de leurs concepteurs et de l’intérêt stratégique du site.

La traversée du village par les “calades” au calcaire patiné s’agrémente de façades d’époque (XVe - XVIIe) et de boutiques discrètement agencées dans des caves voûtées aux artistiques alcôves.

L’aménagement d’un jardin moyenâgeux en ces lieux chargés d’histoire complète le caractère culturel d’une visite d’autant plus marquante qu’on aura accédé à pied depuis le littoral à ce fantastique nid d’aigle.

Si une seule route (RD 22), ô combien sinueuse, dessert Sainte-Agnès, on dénombre en revanche pas moins de 5 sentiers qui serpentent dans les versants abrupts culminant au donjon du château, coiffé d’une table d’orientation (766 m).

Itinéraire

Du hameau de Colline (b.480 - 200m), monter vers la mairie annexe pour trouver l’amorce du chemin qui s’élève entre des jardins (b.465a) ;on coupe bientôt une petite route avant de la rejoindre un peu plus haut au niveau du col de l’Olive (b.465).

Continuer l’ascension par un chemin d’abord cimenté auquel fait bientôt place un sentier en forêt ; celui-ci coupe plus haut un virage de la RD 22(b.466 et 467) avant de la suivre sur une centaine de mètres vers la gauche. Reprendre alors à droite (b.468) le chemin de Ste-Agnès, admirablement tracé et pavé (b.451), qui rejoint sans effort le parking d’entrée du village (b.440).

Remonter le chemin “caladé” qui part de la chapelle St-Sébastien pour traverser le village par la rue des comtes de Léotardi, puis la rue des Sarrasins. Finir l’ascension parle chemin du cimetière (b.461 etb.461a) qui mène à l’aire aménagée du château où l’on visitera le jardin médiéval, le donjon et la table d’orientation sommitale.

La descente s’effectue depuis le fort militaire restauré et la pointe du Righi (b.462) par l’admirable sentier en lacets empilés qui plonge vers le plateau supérieur de Viraron (b.463);un sentier en forêt rejoint ensuite la petite route du col de l’Olive (b.464).Suivre celle-ci à droite (Ouest) sur 1km et retrouver le chemin de Colline emprunté à la montée.

Accès routier

Point de départ du parcours, le hameau de Colline, qui abrite la mairie annexe de Ste-Agnès, s’atteint en voiture soit depuis Menton via la Route Départementale (RD) 22 et le vallon de Pescaïre, soit depuis l’échangeur Menton-Sospel en suivant vers l’Ouest la petite route qui longe l’autoroute A 8 (direction Ste-Agnès).

Avant tout départ, nous vous recommandons de vérifier l’accessibilité des routes et d’adapter vos déplacements en fonction de l’état de la voirie.
> Retrouvez toutes les informations routières sur www.inforoutes06.fr

Consignes de sécurité

Avant de partir en randonnée, prenez connaissance des consignes de sécurité.

Affichez les consignes de sécurité

L'orientation

Savoir s’orienter, se repérer, constitue sur le terrain l’exigence première ; lire une carte au 1:25 000e, se diriger à la boussole, utiliser un altimètre doivent paraître aussi naturel et évident que de marcher. La complexité du relief et l’évolution dans un milieu tour à tour sauvage ou urbanisé rendent l’orientation parfois malaisée, inconvénient que la signalétique départementale directionnelle contribue à pallier au mieux. Mais le système de balisage a des limites (densité) et des imperfections (dégradations) qu’il faut pouvoir dépasser grâce à sa propre autonomie d’interprétation.

Les intempéries

Parfois violents et imprévisibles, les orages méditerranéens s’abattent sans sommation sur nos massifs. Leur caractère subit et dévastateur doit être prévenu par un respect de l’horaire (partir plutôt le matin) et une consultation préalable de la météo. Surveiller l’évolution météorologique, agir en fonction de la dégradation du temps, telle doit être la préoccupation permanente du randonneur. Le brouillard n’épargne pas le pays côtier et certains reliefs pourront être sérieusement accrochés selon les saisons.

La chasse

Activité ancestrale très prisée des autochtones, la chasse concerne essentiellement la saison automnale et on veillera donc à observer de septembre à décembre les règles du plus élémentaire bon sens : revêtir des tenues voyantes, ne pas s’écarter des sentiers balisés que les chasseurs connaissent, se manifester de façon sonore au moindre doute… Des panneaux provisoires apposés par les sociétés de chasse concernées lors des battues (sanglier notamment) préviennent les randonneurs d’un danger particulier sur les itinéraires pédestres.

La météo

Avant toute randonnée, il est conseillé de s’informer sur les prévisions météorologiques en appelant le répondeur départemental de Météo France (08.99.71.02.06). Ce réflexe permettra d’éviter certaines déconvenues et d’adapter ses déplacements et ses horaires en fonction de la situation climatique. Si la plupart des parcours décrits dans ce guide peuvent être entrepris en toute saison, il est évident qu’il faudra tenir compte des circonstances exceptionnelles : seront donc à éviter les périodes neigeuses qui intéressent parfois les reliefs côtiers en milieu d’hiver autant que les phases caniculaires de juillet-août.

Un autre élément peut venir contrarier l’agrément des randonneurs et menacer leur sécurité, c’est le vent générateur des incendies de forêt ; on s’abstiendra donc de pénétrer dans les massifs boisés les jours de mistral notamment. Prendre soin de vérifier si le massif parcouru n’est pas fermé par arrêté préfectoral.

La cartographie

Illustration fidèle des itinéraires balisés et de la signalétique, la série TOP25 (échelle : 1:25 000e) coéditée par l’Institut géographique national et le Département constitue l’outil le plus performant pour évoluer sur le terrain. La précision de ces cartes (1 cm = 250 m sur le terrain), leur degré de renseignement et leur personnalisation rendent leur usage incontournable. Deux d’entre elles (Nice- Menton et Cannes-Grasse) concernent le pays côtier des Alpes-Maritimes et compléteront utilement les schémas illustrant les parcours décrits dans ce guide.

Le sentier littoral

Sous un aspect la plupart du temps paisible, la Méditerranée cache un autre visage dont la traîtrise représente un réel danger : coups de mer subits d’une extrême violence s’abattent alors sur le littoral et submergent certains passages du fameux “sentier des douaniers”. On aura donc soin de respecter le panneautage de prévention mis en place par les communes en cas de tempête et de ne pas s’aventurer autour des caps par fort vent d’Est ou d’Ouest (présence de portails ou barrières).

Les chenilles processionnaires

En cas de présence de nids ou de processions, particulièrement entre l’automne et l’hiver, éviter de cheminer sur les itinéraires infestés. Dans tous les cas, ne toucher ni les nids, ni les chenilles dont les soies urticantes peuvent être dangereuses et causer des problèmes sanitaires.

Avertissement

Les guides randoxygène vous proposent une grande variété d’itinéraires à parcourir dans le cadre des différentes activités de pleine nature. Ces activités se déroulent dans un milieu naturel parfois difficile et soumis aux aléas climatiques. Chaque usager évolue en fonction de ses capacités dans ce milieu sous sa propre responsabilité en connaissance des dangers encourus liés au milieu ou à l’activité et doit prendre les précautions nécessaires pour une pratique en toute sécurité.

Les renseignements fournis dans ce guide sont donnés à titre d’information ; ils ne dispensent pas de faire preuve de vigilance et de bon sens et d’adapter votre comportement aux circonstances effectivement rencontrées sur le terrain.

Une vigilance particulière devra être portée lors des franchissements des passages à gué. De même, les itinéraires peuvent emprunter ponctuellement des portions de route ou les traverser. Soyez prudent et respectez les règles de sécurité s’agissant notamment de la visibilité des véhicules circulant sur ces portions de voies.

Compte tenu de leur intérêt, certains des itinéraires proposés se développent en partie en Italie. Il conviendra de s'assurer auprès des gestionnaires de ces itinéraires de leur praticabilité.