Guide Via Ferrata

Canyons de Lantosque

Randonnée via ferrata - Au départ de Lantosque, place du village (500 mètres)

Liste des tronçons fermés

Actuellement il n'y a pas de tronçon fermé dans cet itinéraire

Présentation de la randonnée

Itinéraire hors du commun qui, au départ de la place du village, descend l’étroit canyon du Riou avant de remonter la partie supérieure des ombreuses gorges de la Vésubie, longtemps considérées comme infranchissables en canoë-kayak. Pour finir, l’itinéraire ramène sur la place de l’église par une somptueuse passerelle de 100 mètres de portée qui ne laissera personne indifférent.

Durant le parcours, on franchira la Vésubie sur un pont naturel constitué par un énorme bloc de grès prisonnier des parois rocheuses et probablement transporté jusque-là lors des dernières glaciations.

De nombreux témoignages du passé s’offrent au regard comme le splendide pont en arches d’un ancien canal qui s’élançait d’une rive à l’autre en un ouvrage audacieux.

Omniprésente, une végétation luxuriante liée à l’humidité et à la pénombre, où les fougères abondent, donne parfois l’impression d’évoluer dans une ambiance tropicale.

Caractéristiques de la randonnée

Fiche signalétique

  • Nature de la roche : Calcaire
  • Exposition générale : Sans objet
  • Longueur de l'itinéraire : 950 mètres
  • Dénivelée positive : 100 mètres
  • Altitude maximale : 500 mètres
  • Cotation : Assez difficile
  • Cartographie : “Vallée de la Vésubie” TOP 25 n° 3741 OT 1 : 25 000e

Voir les définitions des notions de la fiche signalétique

Caractéristiques de l'itinéraire

  • Verticalité : 2/5
  • Passages athlétiques : 2/5
  • Engagement : 3/5
  • Longueur : 3/5
  • Difficulté : 2/5
  • Conditions d'accès :
    • Redevance d’accès obligatoire.
    • Tickets en vente sur place.
    • Location de matériel possible sur place.
  • Période conseillée : du printemps à l’automne. A éviter après une période de pluie, car l’itinéraire garde longtemps l’humidité.
  • Équipement personnel : casque, harnais, longes avec absorbeur d’énergie, poulie et gants pour l'option tyrolienne.

Voir les définitions des notions des caractéristiques

Parcours de la via ferrata

- Image en taille réelle, .JPG 3,62Mo (fenêtre modale)

Durée : 3 heures

De la plate-forme de départ, descendre un petit ressaut pour rejoindre le fond du canyon du Riou ; le premier resserrement se franchit tantôt en rive droite, tantôt en rive gauche avec de nombreuses poutres de bois et passerelles qui assurent la jonction. On arrive à une zone moins encaissée où le cheminement s’effectue sur une courte portion de sentier.

Echappatoire possible en rive droite par le sentier des pêcheurs (0 h 30 au total depuis le départ de la Cougourdière).

Au niveau d’un verrou, on change de rive grâce à un pont de singe. Le canyon s’encaisse à nouveau et l’on chemine en rive gauche jusqu’à dominer le confluent avec la Vésubie. Une courte descente mène au superbe pont de singe qui traverse devant la cascade finale du Riou pour rejoindre l’énorme bloc coincé en travers des gorges de la Vésubie.

Traverser sur celui-ci pour atteindre la rive gauche de la Vésubie et une belle passerelle par laquelle on regagne la rive droite. Remonter les gorges par une longue traversée passant par de larges baumes aux roches polies jusqu’à une plate-forme en bois, carrefour d’itinéraires.

De ce point, il est possible de rejoindre directement le village par la sortie des jardins. Dans ce cas, l’itinéraire s’élève rapidement en franchissant plusieurs murs assez raides entrecoupés de vires arborées. Deux plates-formes et plusieurs poutres en bois ponctuent cette agréable solution pour raccourcir l’itinéraire (1 h 45 au total depuis le départ de la Cougourdière).

De la plate-forme, un grand pont de singe mène directement sur l’autre rive. L’itinéraire passe sous le pont de la route départementale et se poursuit par un double pont de singe pour franchir une grande baume et rejoindre la rive droite. La remonter jusqu’au superbe pont en arches du canal pour traverser sous celui-ci par un pont de singe.

L’itinéraire quitte alors les gorges pour s’élever directement sur la falaise du Rivet par un tracé aérien qui mène au départ de la grande passerelle de 100 mètres. A noter la possibilité de rejoindre à gauche une belle plate-forme suspendue, point de départ d’une tyrolienne de 100 mètres qui traverse en direction du village parallèlement à la passerelle.

De la plate-forme de départ de la tyrolienne, il est possible de s’échapper en gravissant un dernier ressaut pour atteindre le sentier du Rivet par lequel on rentre à pied au village en 25 minutes environ.

La traversée de la grande passerelle, riche en sensations, mène à un dernier ressaut qu’on gravit directement. Une grande échelle de bois permet de sortir sur la place de l’église, point d’arrivée du parcours.

Accès à la via ferrata

- Image en taille réelle, .JPG 528Ko (fenêtre modale)

Consulter la légende de la carte

- Image en taille réelle, .JPG 356Ko (fenêtre modale)

Accès routier depuis la côte : 43 kilomètres

De Nice (aéroport), remonter la vallée du Var  par la RM 6202 jusqu'à Plan du Var. Prendre à droite la vallée de la Vésubie (RM 2565) et la suivre jusqu’à Lantosque. Stationner sur la place du village.

Accès pédestre : 5 minutes

Du village (500 m), descendre une petite route en rive gauche du Riou sur une centaine de mètres pour arriver au pont de la Cougourdière, point de départ de l’itinéraire.

Retour pédestre : 5 minutes

De la place de l’église, regagner le centre du village par des ruelles pittoresques.

Consignes de sécurité

Avant de partir en randonnée, prenez connaissance des consignes de sécurité.

Equipement et matériel

Un équipement adapté au parcours et à l’expérience des pratiquants constitue un facteur important de confort et de sécurité ; cet équipement doit être en bon état, vérifié régulièrement et répondre aux normes en vigueur. Ne pas hésiter à réformer tous les équipements qui seraient endommagés, usés ou trop anciens.

Le choix précis du matériel technique nécessaire est également primordial, car de lui dépendent l'efficacité, la rapidité de progression et la sécurité que l’utilisateur doit en attendre.

Équipement personnel

Un équipement fiable, adapté à la montagne et aux conditions météorologiques changeantes, constitue un facteur important de confort :

vêtements ajustés au corps (généralement un haut à manches longues pour l’apport de chaleur et un pantalon pour la protection contre le rocher) ;

chaussures polyvalentes (maintien de la cheville, bonne adhérence et confort sur les câbles) ;

gants ou mitaines (obligatoires pour freiner sur les câbles lors des tyroliennes) ;

casque réglé et adapté (normes à respecter) ;

harnais (assure sécurité et confort pendant la progression) équipé de longes dynamiques, d’un absorbeur d’énergie et de mousquetons de sécurité ;

longe de repos plus courte et munie d’un mousqueton ;

poulie spécifique si l’on choisi l’option tyrolienne ;

sac à dos petit et étroit (facilite le transport de l'équipement et la répartition du matériel) ;

vivres énergétiques et boisson.

Matériel collectif

corde d’assurance pour une progression encordée ;

carte et topo-guide du parcours ;

téléphone portable de préférence chargé ;

trousse de secours adaptée.

Matériel individuel de sécurité

Le harnais

Confortable, léger et discret, il ne doit pas gêner pendant les mouvements ; il relie l’utilisateur à ses longes et/ou à la corde et permet de le maintenir dans une position de repos ou de le retenir lors d’une chute.

Les longes dynamiques

Obligatoirement au nombre de deux, elles sont spéciales à la pratique de la via ferrata et doivent être munies d’un absorbeur d’énergie. Le système en “Y” est le plus répandu et est le seul reconnu par les normes UIAA. Les deux longes doivent être mousquetonnées en même temps sur le câble.

L’absorbeur d’énergie

C’est en fait un dispositif de freinage qui permet de dissiper l’énergie de la chute. En général, il est directement intégré aux longes spécifiques à l’activité que l’on trouve dans le commerce.

La longe de repos

Plus courte et munie d’un mousqueton simple à grande ouverture, elle s’avère utile pour se reposer dans le harnais durant la progression et pour soulager les avant-bras dans un passage athlétique. Attention ! ce n’est pas une longe de progression et elle ne doit pas être mousquetonnée à la “ligne de vie” lors de la progression.

Les mousquetons

Placés en bout de longe, ils sont spécifiques à l’activité via ferrata (facilement reconnaissables car ils portent la mention K). Ils doivent être pratiques d’utilisation en raison de l’ouverture répétée d’une seule main.

La liaison entre les longes et le harnais

Celle-ci doit obligatoirement être réalisée par un maillon rapide (norme EN 136-005-02) ou directement par une tête d’alouette. La liaison ne doit jamais se faire avec un mousqueton, même ci celui-ci est de sécurité.

Le casque

Obligatoire lors de la pratique de cette activité, un casque léger au réglage facile et efficace devient agréable à porter. Il apporte une protection qui n’est pas négligeable contre le risque de chute de pierres, de matériels, d’un choc contre le rocher et surtout lors d’une chute.

La poulie

Elle est indispensable pour le franchissement des tyroliennes. L’ensemble des tyroliennes des vie ferrate des Alpes-Maritimes nécessitent l’usage d’un type de poulie spécifique : “Petzl Tandem spécial câble” de couleur jaune. En complément, l’usage d’une paire de gants pour freiner sur le câble en cours de descente est indispensable.

Attention ! Les poulies grises du même modèle montées sur roulements sont beaucoup trop rapides et le risque de choc violent à l’arrivée est certain.

Le matériel collectif de sécurité

La corde

L’utilisation d’une corde pour l’assurage des membres du groupe est vivement recommandée pour les enfants, les débutants et les personnes peu familiarisées avec l’activité.

Pour ce faire, on utilise une corde dynamique d’un diamètre de 9 mm minimum en complément du dispositif habituel d’assurage individuel (longes et absorbeur). 30 m de corde est une longueur correcte pour l’encordement d’un groupe de 3 à 4 personnes.

Le leader du groupe devra impérativement maîtriser le bon usage de la corde. Si personne dans le groupe ne maîtrise ces techniques de corde, les professionnels sont là pour vous faire découvrir et pratiquer l’activité en toute sécurité.

Techniques de progression

Progression individuelle auto-assurée

C’est la pratique la plus répandue même si elle n’est pas la plus sûre. Chaque pratiquant évolue en autonomie, relié au câble de ligne de vie par une double longe équipée d’un dispositif d’absorption d’énergie (voir pages équipement et matériel).

Règles de sécurité :

  • progresser avec les 2 mousquetons reliés en permanence à la ligne de vie,
  • au passage des fractionnements, décrocher un seul mousqueton à la fois,
  • enlever régulièrement les torons qui se forment sur les longes car ceux-ci pourraient diminuer l’efficacité du dispositif d’absorption de choc,
  • respecter la règle d’une seule personne par tronçon de câble entre 2 fractionnements,
  • en cas de fatigue ou pour le passage des fractionnements en zone athlétique, ne pas hésiter à se reposer en mousquetonnant sa longe courte sur les barreaux de progression.

Attention ! pour certaines longes anciennes dites “en V” (aujourd’hui hors normes), un seul brin doit être relié à la ligne de vie sous peine d’annuler le fonctionnement du dispositif d’absorption de choc ; les longes actuelles sont dites “en Y”.

Progression en groupe encordé

C’est la pratique la plus sûre vivement recommandée pour les enfants, les débutants et les personnes peu familières de l’activité. Les membres du groupe évoluent simultanément derrière le leader, reliés entre eux par la corde d’assurance passée régulièrement dans les points d’assurage disposés tout au long du parcours. La corde offre ainsi une sécurité supplémentaire en cas de chute ou d’erreur de manipulation des longes individuelles (voir pages équipement et matériel).

Règles de sécurité :

  • utiliser une corde dynamique (corde d’escalade),
  • encorder les pratiquants avec une distance de 4 à 6 m entre eux,
  • progresser simultanément, corde tendue,
  • passer systématiquement la corde dans les points d’assurage prévus à cet effet (passage direct dans les queues de cochon ou mousquetonnage des points d’ancrage),
  • utiliser impérativement les longes individuelles en complément de la corde d’assurance,
  • placer la personne la moins expérimentée immédiatement derrière le leader,
  • suivre le leader lors des montées ou traversées, le précéder pour les descentes.

Pour faciliter la progression du groupe, une personne expérimentée ou un encadrant peut évoluer en parallèle et en autonomie afin de pouvoir se placer dans les endroits délicats pour faciliter le passage de chacun.

Franchissement des agrès

En dehors de la progression traditionnelle sur les barreaux métalliques, de nombreuses vie ferrate proposent des agrès tels que : tyrolienne, pont de singe, pont himalayen, passerelle, échelle ou autre filet.

En dehors du côté ludique, le franchissement de ces passages est souvent impressionnant et nécessite la mise en œuvre d’une technique adaptée.

Passerelles, ponts himalayens ou ponts de singe

Présents sur la majorité des itinéraires, leur franchissement est généralement obligatoire.

Règles de sécurité :

  • respecter les consignes de sécurité présentes au départ de l’agrès (règles d’usage, limitation du nombre de personnes),
  • placer ses longes sur le câble de ligne de vie,
  • éviter de faire balancer inutilement l’agrès lors de la progression.

Si l’envergure des pratiquants ne permet pas une évolution commode sur ce type d’agrès ou si la personne panique, il est toujours possible de suspendre la personne à un câble porteur de l’agrès à l’aide d’une poulie et de la tracter avec un brin de corde.

Tyroliennes

Présentes sur de nombreux itinéraires, leur franchissement est toujours facultatif. Elles nécessitent obligatoirement l’usage d’une poulie spécifique et d’une paire de gants (voir pages équipement et matériel).

Règles de sécurité :

  • se longer à un point fixe au départ de la tyrolienne,
  • placer la poulie sur le câble porteur,
  • fixer la poulie au harnais au moyen d'un mousqueton de sécurité afin d'avoir une distance courte entre vous et la poulie ; ne pas utiliser de longe intermédiaire,
  • vérifier le bon alignement entre le pontet du harnais et la poulie ; en cas de vrille, danger de retournement,
  • placer la deuxième longe sur la ligne de vie de la tyrolienne, à l’aide d’une pièce métallique de jonction du type maillon rapide. Cette technique permet de ne pas altérer le mousqueton,
  • mettre des gants et bien attacher ses cheveux (danger majeur si les cheveux viennent au contact de la poulie),
  • vérifier le bon positionnement de l'ensemble des éléments et vérifier que personne ne se trouve sur la tyrolienne,
  • détacher la première longe du point de départ,
  • mettre les mains en appui sur le câble porteur, loin derrière la poulie ; cette méthode permet de garder le corps dans l'axe de la tyrolienne,
  • se laisser glisser en régulant sa vitesse avec les mains en appui sur le câble pour éviter tout risque de choc à l’arrivée,
  • s'il reste quelques mètres à parcourir pour atteindre l'arrivée, se tirer au câble avec les mains,
  • dégager rapidement l'aire d'arrivée.

Bien que très ludique, le franchissement des tyroliennes demande une bonne technique et le strict respect des consignes de sécurité. Si cette technique n’est pas parfaitement maîtrisée, contourner l’agrès par l’itinéraire aménagé à cet effet.

 

 

Recommandations de pratique

Avant le départ

– Contrôler la nature et les caractéristiques du parcours, le matériel nécessaire, la stabilité du temps (répondeur météo 08.99.71.02.06) et le moyen de déclencher les secours (112).

– Choisir l’itinéraire en fonction du nombre, du niveau technique et de la condition physique des participants (hors saison, s’assurer au préalable que la via ferrata est ouverte).

– Prévenir une tierce personne de l’itinéraire choisi et de l’heure du retour.

– Ne jamais partir seul et privilégier plutôt un groupe de 3 ou 4 personnes.

Pendant le parcours

  • Partir suffisamment tôt.
  • Respecter les itinéraires d’accès et de retour, les riverains et le milieu naturel environnant.
  • Contrôler au départ du parcours le bon usage du matériel individuel (boucle de fermeture du harnais, fixation des longes).
  • Tenir compte du balisage, respecter le sens du parcours et ne jamais s’écarter de l’itinéraire (chutes de pierres…).
  • Progresser seul et auto-assuré par vos longes si vous êtes expérimenté ; sinon, progresser auto-assuré et encordé en utilisant les ancrages et les techniques d’assurage adéquates.
  • Rester très vigilant et rigoureux dans la progression (être toujours relié à la ligne de vie lors du passage des fractionnements ; une seule personne entre deux ancrages de la ligne de vie).
  • Choisir en cours de progression les variantes adaptées à son niveau de pratique.
  • Progresser toujours à distance des autres groupes pour éviter d’attendre inutilement dans des sections verticales.
  • Sortir de l’itinéraire en cas de problème ou de dégradation des conditions météo par les échappatoires prévues à cet effet.
  • Se nourrir et s’hydrater régulièrement.
  • Etre conciliant avec ceux qui vous précèdent ou qui peuvent vous doubler dans les passages appropriés.

Encadrement

En dehors de la pratique individuelle, deux types de sorties en groupe accompagné cohabitent :

  • les sorties organisées au sein des clubs ou des associations, sorties gratuites et encadrées bénévolement ;
  • les sorties organisées par des professionnels de l’activité, payantes et encadrées par une personne possédant obligatoirement un brevet d’État.

Les clubs et associations

La Fédération Française de la Montagne et de l’Escalade (F.F.M.E.) s’est beaucoup investie dans la formation de cadres bénévoles spécialisés dans l’activité via ferrata. Cette fédération forme chaque année de nombreux pratiquants habilités à encadrer cette activité bénévolement, dans le cadre des sorties associatives.

Ces formations très complètes permettent à des pratiquants avertis d’acquérir une parfaite maîtrise des techniques de progression, de réelles compétences en encadrement et une connaissance approfondie de l’environnement naturel.

Les professionnels

Travailleurs indépendants ou regroupés au sein de divers organismes, les professionnels doivent posséder un brevet d’État délivré par le Ministère de la Jeunesse et des Sports.

Les brevets d’État reconnus pour l’encadrement de l’activité via ferrata sont :

  • le brevet d’État d’éducateur sportif 1er degré option escalade (moniteur d’escalade), si l’altitude de la via ferrata est inférieure à 1 500 m.
  • le brevet d’État d’alpinisme (aspirant-guide et guide de haute montagne).

Toute sortie organisée et payante doit être encadrée par une personne possédant un de ces diplômes.

Coordonnées

Accédez aux coordonnées des clubs et associations des professionnels de l'activité

Sécurité - Prévention

ATTENTION !

Il faut avant tout parcours de via ferrata vérifier l’autonomie du groupe, s’assurer que chacun sait utiliser correctement le matériel et contrôler la fiabilité de l’équipement. Consultez impérativement le dernier bulletin météo du répondeur départemental (08 99 71 02 06) pour connaître les conditions météorologiques du moment.

S’assurer que tous les participants sont pourvus du matériel de sécurité individuel en bon état de fonctionnement.

La majorité des accidents a lieu dans des passages ludiques : tyrolienne par ex. Lors de ces passages, il est utile de garder à l’esprit que le moindre incident peut rapidement se transformer en une opération de secours longue et périlleuse en raison des difficultés d’accès aux sites.

Les itinéraires décrits dans ce guide doivent au besoin être interprétés ou modifiés en fonction des conditions climatiques et de la saison. Ces parcours évoluent en pleine nature avec des risques objectifs inhérents à ce type de milieu (orage, foudre, chute de pierres…).

Les dangers liés à la pratique de la via ferrata sont assez évidents pour rappeler que les parcours s’accomplissent sous la responsabilité de l’encadrement (guides et moniteurs diplômés d’État ou bénévoles fédéraux) qui conduit les groupes ou encore sous celle de la personne la plus qualifiée en l’absence de cadres brevetés.

En cas d'accident

Consignes en cas d'accident

  • quel que soit le type d’incident ou d’accident, rester calme, tenter d’analyser la situation et agir de façon coordonnée et efficace,
  • dégager la victime, la mettre à l’abri (ne pas la laisser suspendue de façon prolongée et sans bouger) et l’installer si possible dans un endroit dégagé, assurer les premiers soins d’urgence en tenant la victime au chaud,
  • éviter de laisser la victime seule,
  • utiliser le téléphone portable, prévenir un autre groupe ou envoyer le plus expérimenté pour alerter les secours,
  • donner l’alerte en précisant : l’état de la victime, le lieu précis et l’heure de l’accident,
  • se tenir à disposition des sauveteurs pour d’éventuelles précisions,
  • signaler l’emplacement de la victime de façon visible dans l’attente des secours spécialisés.

Comment donner l'alerte ?

Pour alerter les secours, composer le 112

Rappelons que la couverture GSM des moyennes et hautes vallées reste très inégale et qu’en conséquence le recours au téléphone portable ne peut être systématique.

Contenu du message d’alerte, préciser :

  • Où : lieu, itinéraire, altitude, environnement.
  • Qui : Identité, n° de téléphone.
  • Quoi : type d’accident, nombre de victimes, gravité.
  • Quand : heure de l’accident.
  • Météo : vent, visibilité, précipitations.

En cas de secours aérien

  • A l’arrivée de l’hélicoptère utiliser les signes conventionnels ci-dessous,
  • protéger vos yeux et la victime des projections provoquées par l’hélicoptère,
  • ne jamais approcher d’un hélicoptère avant d’y être invité par l’équipage,
  • surveiller la descente du sauveteur qui peut malencontreusement provoquer des chutes de pierre.

Demande de secours - YES

Pas de secours - NO