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Le plateau suspendu où se niche le minuscule lac de Cerise, au milieu d’un chaos de blocs hérités des dernières glaciations, représente un objectif idéal pour les froides journées d’hiver où le soleil vient néanmoins réchauffer cet adret privilégié au pied même de l’emblématique cime du Mercantour (2 772 m).
Les chamois ne s’y trompent pas, qui occupent fidèlement les lieux, observant nonchalamment les lentes allées et venues des randonneurs à travers les bosquets de mélèzes et les arolles épars.
Itinéraire
Depuis le Boréon, suivre le début de la route de Salèse et remonter à droite le chemin qui mène au gîte d’étape (b.370).
Après les derniers chalets, prendre à gauche le sentier de Cerise (b.371) qui sinue dans la forêt avant d’atteindre le plateau du Cavalet. À travers un mélèzin aux arbres séculaires, s’élever progressivement en rive gauche orographique du vallon du Cavalet (b.373, b.374) et gravir deux ressauts assez raides qui défendent le replat du lac de Cerise (2 223 m).
Retour par le même itinéraire. Variante : pour les plus sportifs, possibilité d’extension du circuit vers le col de Cerise (2 543 m) au Nord- Ouest avec une déclivité plus soutenue.
NB : pentes supérieures avalancheuses particulièrement au lendemain de fortes chutes de neige ; ne pas dépasser en ce cas le plateau du Cavalet.
De Nice (aéroport), remonter la vallée du Var par la RM 6202 jusqu’à Plan-du-Var. Prendre ensuite à droite la vallée de la Vésubie (RM 2565) jusqu’à St-Martin-Vésubie. Continuer jusqu’au lac du Boréon par la RM 89 et stationner au parking du chalet d’accueil ou le long de la route de Salèse.
Consignes de sécurité
Avant de partir en randonnée, prenez connaissance des consignes de sécurité.
Affichez les consignes de sécurité
Les précautions indispensables
Avant le départ
consulter la météo (bulletin quotidien pour la montagne) ;
se renseigner auprès des offices de tourisme, des professionnels de la montagne et des personnes avisées ayant une bonne connaissance de la montagne en hiver ;
consulter les informations et les recommandations dans les guides techniques ;
adapter le choix du parcours en fonction des conditions climatiques et nivologiques ;
ne jamais partir seul sans signaler son parcours et l’heure approximative du retour ;
prévoir un matériel d’orientation et de sécurité complet ;
s’assurer que les membres du groupe connais - sent le fonctionnement de ce matériel ;
ne jamais partir trop tard car, en hiver, le soleil baisse rapidement et, au printemps, la neige se réchauffe dès la mi-journée ;
s’assurer de la condition physique, du niveau technique des participants et de l’homogé néité du groupe ;
emporter des vêtements permettant d’affron - ter les conditions hivernales ;
acquérir ou louer un matériel fiable de bonne qualité pour éviter des arrêts intempestifs et déboires malencontreux ;
s’assurer que tous les participants à la randonnée sont bien pourvus d’un DVA (Détecteur de victimes d’avalanches) en état de fonctionnement. Cet équipement permet de localiser rapidement les victimes ensevelies sous la neige.
ne pas oublier de se munir de la carte TOP 25 correspondant au parcours choisi.
Pendant le parcours
partir suffisamment tôt et ne jamais progresser seul, ni en surnombre ;
rester très vigilant dans la progression : rechercher un rythme régulier en adaptant les pauses et les ravitaillements ;
s’adapter au terrain et à l’état du manteau neigeux qui ne correspondent pas toujours aux informations et aux prévisions : le balisage des sentiers d’été n’est pas forcément adapté à la raquette et peut être dangereux ;
rester en permanence à l’écoute de la montagne ;
se méfier des pentes exposées aux coulées, qu’il s’agisse de les traverser ou de passer en contrebas ; – modifier si besoin l’itinéraire prévu à l’origine ;
surveiller l’évolution du temps et celle de la neige ;
tenir compte de la fatigue éventuelle de certains membres du groupe ;
savoir renoncer et faire demi-tour, en cas d’incident ou de doute ;
ne pas suivre aveuglément les traces existantes qui peuvent mener à une impasse ;
respecter le tracé damé des pistes de ski alpin et de ski de fond longées ou traversées ;
éviter les dévers et les contre-pentes, à la fois déplaisants et dangereux ;
observer un espace suffisant entre les randonneurs dans le cas d’une traversée exposée ou d’un passage avalancheux incontournable.
Météorologie
Bulletin départemental : 08.99.71.02.06
Matériel spécifique
Équipement adapté et fiable
Cet équipement doit être fiable et régulièrement vérifié, car de lui dépendent l’efficacité de la progression et la rapidité d’une éventuelle intervention.
Choix des raquettes
La technicité du matériel a beaucoup progressé avec la montée en puissance de cette forme de randonnée, récemment encore très marginale. Bien sûr la raquette a gardé sa forme originelle, mais le matériel composite et les cadres tubulaires en aluminium d’excellente qualité et d’un poids réduit ont remplacé le bois afin de faciliter la progression. De même les fixations, jadis complexes et peu fiables, prennent des allures modernistes et le kit “chaussure-fixation-raquette” apparaît comme la solution idéale de demain. On choisira des raquettes adaptées à ses objectifs, la logique invitant le débutant à acquérir un matériel simple, mais de bonne qualité pour éviter l’écueil des raquettes à grand tamis, aptes à décourager les plus enthousiastes. Quant au raquetteur initié, il aura l’embarras du choix avec des modèles haut de gamme de plus en plus perfectionnés.
Équipement individuel
chaussures montantes isolantes ;
bâtons spécifiques à la randonnée ;
sac à dos de capacité moyenne ;
vêtements adaptés à l’hiver y compris gants, bonnet et lunettes de secours ;
boissons chaudes et vivres énergétiques.
Matériel de sécurité
DVA (Détecteur de victimes d’avalanches), appareil indispensable pour détecter un randonneur enseveli, dans les meilleurs délais (contrôler les piles avant le départ) ;
sonde télescopique en fibre de verre pour repérer précisément une victime jusqu’à 2 m de profondeur ; pelle à neige ultra-légère : elle servira soit à creuser un abri de fortune, soit à déneiger l’entrée d’un refuge, soit à dégager une victime d’avalanche ;
“kit boussole - altimètre - carte au 1:25.000e”, outils classiques indispensables à l’orientation (avec le GPS) ; téléphone portable, de préférence chargé ! Son efficacité doit être toutefois relativisée en montagne (réseau GSM souvent précaire) ;
crampons et piolet selon la difficulté de l’objectif et la saison (surtout utiles au printemps);
corde légère (15 à 30 m en 7 ou 8 mn) très utile en cas de passage délicat ;
pharmacie : indispensable comme dans toute activité sportive d’extérieur. Prévoir également une bonne protection de l’épiderme contre la réverbération et le froid ;
couverture de survie, réchaud, briquet.
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