Etape 13 : Madone de Fenestre - Refuge de Nice

Depuis l’esplanade du sanctuaire de la Madone de Fenestre, l’itinéraire offre un point de vue privilégié sur le cirque de la Madone et sur les montagnes qui l’entourent. Celles-ci sont très fréquemment parcourues par des grimpeurs expérimentés ou débutants qui profitent des nombreuses voies d’escalade aux cotations variables.

La cime du Gélas, sommet transfrontalier et point culminant des Alpes-Maritimes, à 3 143 mètres, domine l’ensemble de ce site très minéral aux couleurs contrastées par les neiges éternelles et la pelouse alpine. Souvent conquis par des randonneurs confirmés, le Gélas dévoile un panorama majestueux des Alpes et à la mer.

Cette étape côtoie les sommets les plus élevés du Mercantour qui sont clairement reconnaissables depuis le littoral, parmi lesquels, la Malédie et le mont Clapier qui atteignent plus de 3 000 mètres d’altitude et ferment au nord la vue depuis le refuge de Nice. Ce refuge est également dénommé Victor de Cessole, en hommage à cet explorateur qui conquit, été comme hiver, de multiples sommets des Alpes-Maritimes et prit soin de les valoriser par ses articles et ses nombreuses photographies.

Cette étape se déroule en intégralité sur le GR52.

Du sanctuaire, descendre par le GR^® (b.357) vers les vacheries, traverser le torrent (b.359), puis remonter en rive gauche et couper le vallon du Ponset (b.367).

Continuer la progression dans la prairie où plusieurs petites sources coupent le sentier et franchir les différents ressauts rocheux. Après les derniers arbres, bifurquer à droite en suivant le balisage du GR^®, en direction des Caïres de la Madone en laissant en contrebas à gauche le plateau herbacé du Jas Cabret.

Poursuivre en traversée ascendante dans les éboulis jusqu’au débouché du vallon du mont Colomb que l’on remonte sur des parties enherbées pour atteindre le petit lac homonyme. Monter en rive gauche (selon la saison, un gros névé peut subsister sur le chemin) et atteindre bientôt le Pas du Mont Colomb (2 548 mètres - b.400).

Après l’avoir franchi, descendre plein est par un étroit couloir à forte déclivité, qui constitue l’un des passages les plus techniques de l’itinéraire, puis traverser les pierriers pour finir la descente par de multiples lacets dans une pente enherbée assez raide (b.416).

Remonter le vallon de la Gordolasque au lieu dit la Barme, continuer en rive droite pour contourner le lac de la Fous (prise d’eau EDF) et terminer par un raidillon bien aménagé, pour arriver au refuge de Nice (2 232 mètres).