Sécurité

Il conviendra d’aborder avec modestie la randonnée
en montagne, réservée à un public averti disposant
de montures préparées à affronter un terrain
parfois hostile et des passages abrupts avec
des conditions atmosphériques changeantes.

Il est vivement recommandé de ne jamais partir à l’aventure sans encadrement qualifié, qu’il s’agisse de moniteurs fédéraux bénévoles ou de guides professionnels diplômés.

L'orientation :

Savoir s’orienter, se repérer, constitue sur le terrain l’exigence première. Lire une carte au 1: 25 000e, se diriger à la boussole, utiliser un altimètre ou un GPS doivent paraître des gestes naturels et évidents.

La complexité du relief avec ses profondes vallées et ses versants escarpés y rendent l’orientation parfois malaisée, inconvénient que s’attache à pallier la signalétique départementale numérotée.

Mais le système de balisage a des limites (densité) et des imperfections (dégradations) qu’il faut pouvoir dépasser grâce à sa propre autonomie d’interprétation.

Les intempéries :

Parfois violents et imprévisibles, les orages méditerranéens s’abattent sans sommation sur nos massifs. Leur caractère subit et dévastateur doit être prévenu par un respect de l’horaire (partir le matin) et une consultation préalable de la météo.

Surveiller l’évolution météorologique, agir en fonction de la dégradation du temps, telle doit être la préoccupation permanente du cavalier.

L'enneigement :

En montagne, l’enneigement persistant en juin, et même en juillet selon les années au-dessus de 2 500 m, se matérialise surtout sous forme de névés comblant les hauts vallons orientés Nord ou Ouest.

Une prudence particulière devra être observée durant la traversée des névés, car la neige durcie ne pardonne aucun faux-pas du cheval ; aussi une pelle/pioche est-elle un instrument souvent utile en début d’été.

La cartographie :

Illustration fidèle des itinéraires balisés et de la signalétique numérotée, la série TOP 25 (échelle 1: 25 000e) coéditée par l’Institut Géographique National et le Département constitue l’outil le plus performant pour évoluer dans le milieu montagnard.

La précision de ces cartes (1 cm = 250 m sur le terrain), leur degré de renseignement sophistiqué et leur personnalisation rendent leur usage quasiment incontournable. Quatorze cartes TOP 25 concernent le département des Alpes-Maritimes.

Le pastoralisme :

  • Respectez les pâturages qui traditionnellement ne sont pas clôturés dans les Alpes.
  • Ne dérangez pas les troupeaux, arrêtez-vous pour les croiser ou contournez-les sans les effrayer.
  • Attention ! depuis le retour du loup dans le Mercantour, un certain nombre de troupeaux d’ovins sont gardés par des chiens bergers des Pyrénées (gros chiens blancs) surnommés “patous”. Ces chiens attaquent tout animal ou individu qui s’approche du troupeau. Si le berger n’est pas présent sur les lieux, la plus grande prudence s’impose. Gardez au maximum vos distances.

La chasse :

Activité ancestrale très prisée, la chasse concerne essentiellement la saison automnale et on veillera à observer, de septembre à janvier, les règles du plus élémentaire bon sens : revêtir des tenues voyantes, ne pas s’écarter des sentiers balisés que les chasseurs connaissent, se manifester de façon sonore au moindre doute… Des panneaux provisoires apposés par les sociétés de chasse concernées lors des battues préviennent les cavaliers d’un danger particulier sur les itinéraires balisés.

La météo (réponseur 08.99.71.02.06) :

Avant toute sortie en montagne, il est conseillé de s’informer sur les prévisions météorologiques en appelant le répondeur départemental de Météo France. Cela permettra d’éviter certaines déconvenues et d’adapter ses déplacements et ses horaires en fonction de la situation climatique.