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Publié le - Mis à jour le
Avant tout départ en randonnée, il est indispensable de s’informer sur les conditions météorologiques en appelant le répondeur départemental : Météo montagne 0 899 710 206
Il est conseillé de prendre plusieurs fois les renseignements dans les jours qui précèdent le début du départ afin de suivre l’évolution des prévisions. Dans tous les cas il est impératif :
Un vent violent, un orage, une pluie soutenue, un coup de froid ou une canicule sur certains itinéraires peuvent compliquer l’évolution du groupe et devenir rapidement critiques en termes de sécurité.
Chaque randonneur doit connaître ses capacités physiques (état de santé et condition) et son aptitude (niveau technique) à marcher en montagne. Une pratique régulière de la randonnée et une bonne hygiène de vie participent à la réussite du parcours, compte tenu des efforts quotidiens successifs à fournir.
Une randonnée, à la journée ou sur plusieurs jours, se prépare, afin d’anticiper tout aléa et de suivre un ensemble de préconisations développées dans les paragraphes précédents. Limiter le nombre de pratiquants dans le groupe afin de faciliter l’organisation et la mise en oeuvre des hébergements (réservations...), la progression dans le milieu et le respect des horaires.
Différentes dégradations météorologiques peuvent se produire en montagne. Deux d’entre elles sont particulièrement fréquentes l’été :
L’ORAGE
L’été, en fin d’après-midi, se développent des nuages caractéristiques (cumulonimbus) qui donnent des orages accompagnés de foudre, des chutes de grêle, et de fortes précipitations.
Quelques conseils :
ATTENTION !
Une perturbation orageuse peut souvent s’accompagner localement de précipitations abondantes qui favorisent sur les terrains secs des ruissellements importants. Dès lors, dans les passages en corniche, sous les couloirs et dans les pentes dominées par des masses rocheuses, le risque de chutes de pierres est toujours possible même après l’orage ; rester prudent dans la progression afin d’éviter de s’exposer inutilement et de s’engager dans un passage délicat.
LE BROUILLARD
Les conditions du parcours et l’orientation peuvent se révéler délicates en cas d’absence de visibilité. Il est impératif de posséder une carte, une application cartographique permettant de se géolocaliser pour définir la marche à suivre et une application de type boussole pour repérer sa position.
À l’aide de la carte topographique, qu’elle soit en format papier ou numérique, le groupe doit anticiper la perception du relief. Cela implique une interprétation préalable des symboles tels que les courbes de niveau, les points cotés et les zones d’estompage.
Comprendre correctement ces éléments est crucial pour prévoir comment franchir certains passages. En cas d’incertitude, il est conseillé de s’arrêter en un endroit sûr, de se réchauffer et, si le bulletin météorologique de la veille l’indiquait, d’attendre la dissipation du brouillard.
ATTENTION ! Par mauvais temps, les appareils électroniques tels que les GPS peuvent ne pas fournir des données fiables, en particulier concernant l’altitude, et rencontrer des problèmes de réception des signaux satellites, ce qui peut compromettre la navigation.
Savoir s’orienter et se repérer, constitue en montagne l’exigence première. Lire une carte au 1 : 25 000e, se diriger à la boussole, utiliser un altimètre doivent paraître des gestes aussi naturels et évidents que marcher. La complexité du relief du département avec ses profondes vallées et ses versants escarpés rend l’orientation parfois malaisée, inconvénient que s’attache à pallier au mieux la signalétique départementale numérotée.
En complément du descriptif et du schéma de chaque itinéraire décrit dans ce guide, il est indispensable d’emporter avec soi la carte TOP 25 correspondant au parcours. La carte au 1:25000e permet en effet une orientation de terrain précise et l’analyse des principaux paramètres du circuit (pente, dénivelée, abris, points d’eau, curiosités...). Chaque balise directionnelle figure de plus sur la carte (pastille magenta), ainsi que le numéro afférent. Enfin, en cas de problème (mauvais temps, fatigue, blessure, incident...), seule une carte détaillée permet de trouver le chemin ou la route à emprunter pour gagner le village le plus proche.
Vous disposez d’un smartphone : à l’aide des flashcodes, téléchargez les traces GPX des itinéraires : sur le terrain, le GPS va permettre d’apporter une assistance tout au long de la randonnée, en rendant l’orientation « plus facile et plus sûre ». Pour chaque application GPS, le principe du guidage reste le même ; l’itinéraire suggéré au randonneur permet toujours de suivre le sentier balisé et de s’orienter avec un maximum d’efficacité pour évoluer avec sérénité.
Persistant en juin et même en juillet, selon les années, au-dessus de 2 500 m, il se matérialise surtout sous forme de névés comblant les hauts vallons orientés nord ou ouest. Une prudence particulière devra être observée durant la traversée des névés, car la neige durcie ne pardonne aucun faux-pas. Aussi, crampons, piolet voire une corde pour poser une main courante sont utiles en début d’été.
Activité ancestrale très prisée des autochtones, la chasse concerne essentiellement la saison automnale. On veillera à observer de la mi-août (sur le littoral) à janvier, les règles du plus élémentaire bon sens : revêtir des tenues voyantes, ne pas s’écarter des sentiers balisés que les chasseurs connaissent, se manifester de façon sonore au moindre doute. Des panneaux provisoires apposés lors des battues (sanglier notamment) préviennent les randonneurs d’un danger particulier sur les itinéraires pédestres.
En cas de présence de nids ou de processions, désormais particulièrement persistants, éviter de cheminer sur les itinéraires infestés. Dans tous les cas, ne toucher ni les nids, ni les chenilles dont les soies peuvent être dangereuses, urticantes et causer des problèmes sanitaires.