Guide pays côtier

Tour du mont Boron

Randonnée pédestre - Pays côtier : Au départ de Nice-centre, port de commerce (plage de la Réserve)

Liste des tronçons fermés

Actuellement il n'y a pas de tronçon fermé dans cet itinéraire

Caractéristiques de la randonnée

Niveau de difficulté

Randonnée facile

Carte de la randonnée

- Image en taille réelle, .JPG 600Ko (fenêtre modale)© TRENTESAUX Geraud

Consulter la légende de la carte

- Image en taille réelle, .JPG 402Ko (fenêtre modale)

Présentation de la randonnée

Le bleu du cap de Nice et le vert du mont Boron contrastent vivement avec le dense tissu urbain de la ville de Nice qui déploie ses tentacules de collines en vallons. La proximité de la grande métropole n’atténue pas pourtant le caractère sauvage du circuit, car la côte dentelée comme le parc forestier transportent le visiteur dans un univers naturel.

Outre les criques secrètes et abruptes qui bordent le sentier littoral, au-delà des boisements de pins d’Alep, pins parasols, yeuses, eucalyptus, caroubiers et oliviers du mont Boron, on admirera la très picturale baie des Anges. Depuis le chemin de ronde sommital, ce site à la renommée mondiale révèle toute son ampleur : sa courbure sensuelle vient souligner le front de mer, seulement brisé de temps à autre par le sillage de quelque grand bateau en partance pour l’île de Beauté.

On appréciera chemin faisant l’architecture stylisée des villas cossues de la “Belle Époque” et aussi l’extravagant “château de l’Anglais” (1858), à la rose silhouette exotique.

Itinéraire

Depuis la plage de la Réserve, face au phare du port de Nice, longer la route du bord de mer (trottoir) jusqu’au petit jardin F. Rainaud (b.53) ; le sentier du cap de Nice démarre en contrebas pour serpenter entre maisons suspendues et falaises abruptes. On parvient plus loin à une zone plus sauvage au ras des flots ( prudence par mer agitée - b.52), qui aboutit au cap géographique, à la base d’une volée d’escaliers (b.51).

Remonter ceux-ci et grâce à un effort soutenu, prendre pied sur la basse Corniche qu’on traverse (feux tricolores) ; juste en face démarre le boulevard du Mont Boron qu’on remonte sur 100 m. Passer sous le porche de l’impasse Ernestine qu’on suit jusqu’à l’escalier final. Continuer à droite 500 m en montant sur la route forestière du mont Boron pour trouver à gauche (b.715) l’amorce du sentier qui mène au plateau sommital ; un chemin de ronde panoramique (corniche Bellevue - b.714) permet d’effectuer le tour du fort de la marine militaire (191 m).

La descente s’effectue par le chemin des Crêtes (b.713) dont les larges escaliers mènent confortablement à la basse Corniche : prudence pour la traversée de cette artère fréquentée (passage protégé en amont). Achever le parcours en descendant par le chemin Tordu du mont Boron (escalier, puis ruelle).

Accès routier

Gagner le port de Nice, dépasser les quais de la gare maritime et rejoindre le quartier de la Réserve soit en autobus urbain, soit en voiture par le boulevard Franck Pilatte ; stationner le long de ce boulevard ou à proximité (places de parking gratuites).

Avant tout départ, nous vous recommandons de vérifier l’accessibilité des routes et d’adapter vos déplacements en fonction de l’état de la voirie.
> Retrouvez toutes les informations routières sur www.inforoutes06.fr

Consignes de sécurité

Avant de partir en randonnée, prenez connaissance des consignes de sécurité.

Affichez les consignes de sécurité

L'orientation

Savoir s’orienter, se repérer, constitue sur le terrain l’exigence première ; lire une carte au 1:25 000e, se diriger à la boussole, utiliser un altimètre doivent paraître aussi naturel et évident que de marcher. La complexité du relief et l’évolution dans un milieu tour à tour sauvage ou urbanisé rendent l’orientation parfois malaisée, inconvénient que la signalétique départementale directionnelle contribue à pallier au mieux. Mais le système de balisage a des limites (densité) et des imperfections (dégradations) qu’il faut pouvoir dépasser grâce à sa propre autonomie d’interprétation.

Les intempéries

Parfois violents et imprévisibles, les orages méditerranéens s’abattent sans sommation sur nos massifs. Leur caractère subit et dévastateur doit être prévenu par un respect de l’horaire (partir plutôt le matin) et une consultation préalable de la météo. Surveiller l’évolution météorologique, agir en fonction de la dégradation du temps, telle doit être la préoccupation permanente du randonneur. Le brouillard n’épargne pas le pays côtier et certains reliefs pourront être sérieusement accrochés selon les saisons.

La chasse

Activité ancestrale très prisée des autochtones, la chasse concerne essentiellement la saison automnale et on veillera donc à observer de septembre à décembre les règles du plus élémentaire bon sens : revêtir des tenues voyantes, ne pas s’écarter des sentiers balisés que les chasseurs connaissent, se manifester de façon sonore au moindre doute… Des panneaux provisoires apposés par les sociétés de chasse concernées lors des battues (sanglier notamment) préviennent les randonneurs d’un danger particulier sur les itinéraires pédestres.

La météo

Avant toute randonnée, il est conseillé de s’informer sur les prévisions météorologiques en appelant le répondeur départemental de Météo France (08.99.71.02.06). Ce réflexe permettra d’éviter certaines déconvenues et d’adapter ses déplacements et ses horaires en fonction de la situation climatique. Si la plupart des parcours décrits dans ce guide peuvent être entrepris en toute saison, il est évident qu’il faudra tenir compte des circonstances exceptionnelles : seront donc à éviter les périodes neigeuses qui intéressent parfois les reliefs côtiers en milieu d’hiver autant que les phases caniculaires de juillet-août.

Un autre élément peut venir contrarier l’agrément des randonneurs et menacer leur sécurité, c’est le vent générateur des incendies de forêt ; on s’abstiendra donc de pénétrer dans les massifs boisés les jours de mistral notamment. Prendre soin de vérifier si le massif parcouru n’est pas fermé par arrêté préfectoral.

La cartographie

Illustration fidèle des itinéraires balisés et de la signalétique, la série TOP25 (échelle : 1:25 000e) coéditée par l’Institut géographique national et le Département constitue l’outil le plus performant pour évoluer sur le terrain. La précision de ces cartes (1 cm = 250 m sur le terrain), leur degré de renseignement et leur personnalisation rendent leur usage incontournable. Deux d’entre elles (Nice- Menton et Cannes-Grasse) concernent le pays côtier des Alpes-Maritimes et compléteront utilement les schémas illustrant les parcours décrits dans ce guide.

Le sentier littoral

Sous un aspect la plupart du temps paisible, la Méditerranée cache un autre visage dont la traîtrise représente un réel danger : coups de mer subits d’une extrême violence s’abattent alors sur le littoral et submergent certains passages du fameux “sentier des douaniers”. On aura donc soin de respecter le panneautage de prévention mis en place par les communes en cas de tempête et de ne pas s’aventurer autour des caps par fort vent d’Est ou d’Ouest (présence de portails ou barrières).

Les chenilles processionnaires

En cas de présence de nids ou de processions, particulièrement entre l’automne et l’hiver, éviter de cheminer sur les itinéraires infestés. Dans tous les cas, ne toucher ni les nids, ni les chenilles dont les soies urticantes peuvent être dangereuses et causer des problèmes sanitaires.

Avertissement

Les guides randoxygène vous proposent une grande variété d’itinéraires à parcourir dans le cadre des différentes activités de pleine nature. Ces activités se déroulent dans un milieu naturel parfois difficile et soumis aux aléas climatiques. Chaque usager évolue en fonction de ses capacités dans ce milieu sous sa propre responsabilité en connaissance des dangers encourus liés au milieu ou à l’activité et doit prendre les précautions nécessaires pour une pratique en toute sécurité.

Les renseignements fournis dans ce guide sont donnés à titre d’information ; ils ne dispensent pas de faire preuve de vigilance et de bon sens et d’adapter votre comportement aux circonstances effectivement rencontrées sur le terrain.

Une vigilance particulière devra être portée lors des franchissements des passages à gué. De même, les itinéraires peuvent emprunter ponctuellement des portions de route ou les traverser. Soyez prudent et respectez les règles de sécurité s’agissant notamment de la visibilité des véhicules circulant sur ces portions de voies.

Compte tenu de leur intérêt, certains des itinéraires proposés se développent en partie en Italie. Il conviendra de s'assurer auprès des gestionnaires de ces itinéraires de leur praticabilité.