Le grand parcours des Baous

Au rythme des saisons, la découverte de l’itinéraire pédestre du Grand Parcours des Baous, réserve naturelle à quelques kilomètres du littoral, séduira les amateurs de marche et de découverte tout au long de l’année grâce à un climat d’une douceur privilégiée et à des paysages grandioses. La sélection des étapes présentées vise à retracer au mieux la diversité des horizons de cette partie des Préalpes qui surplombe la Côte d'Azur, et apportera au visiteur un dépaysement complet, fort agréable.

Les Baous, escarpements calcaires aux sommets plats caractéristiques, restent facilement reconnaissables. En contrebas, adossés aux falaises ou juchés sur un éperon rocheux, de jolis villages invitent les randonneurs au repos, le temps d’une halte bienvenue.

Châteaux et citadelles, vestiges d’enceintes, ruines moyenâgeuses, ruelles pavées, chapelles ou églises classées apportent leur touche historique, démontrant que des siècles durant, la vie économique et culturelle a connu une grande intensité.

Ainsi à proximité du littoral, le randonneur pourra découvrir au gré des étapes, ces jolis bourgs et leurs campagnes environnantes, témoins des âges passés permettant d’oublier un instant les contraintes de la civilisation urbaine pourtant si proche.

Aujourd’hui, les quartiers résidentiels s'étendent autour des centres historiques en colonisant  les contreforts des puys (de Tourrettes et de Naouri), des pics (de Courmettes) et des baous (de St-Jeannet, des Blancs, des Noirs et de la Gaude).

Dès qu’on s’écarte des villages, la forêt investit le paysage, alternant chênaies et pinèdes ; en ces lieux au relief escarpé où s’imbriquent vallons et croupes, plaines et crêtes, le soleil chauffe les adrets et favorise une flore méditerranéenne aux senteurs de lavandes, de thym, de romarin et de genêts.

Jadis nourricier et même généreux malgré un relief souvent hostile, le manque d’eau et une terre ingrate, le territoire traversé offrira au randonneur une nature restée sauvage portant encore les traces d’une activité agropastorale séculaire. Si souvent la forêt reprend ses droits et envahit les anciennes restanques, on pourra encore admirer au fil des étapes sur ces plateaux et crêtes calcaires, des bastides et bories de pierre qui abritaient bergers et paysans au gré de leurs migrations saisonnières.