Guide pays côtier

Cime de Baudon

Randonnée pédestre - Pays côtier : Au départ de Peille, parking du cimetière (650 m)

Balises de signalétique départementale dégradées.

La signalétique positionnée sur les itinéraires "Circuit de Bausson" et "Cime de Baudon" fait malheureusement régulièrement l’objet de vandalisme.
Elle est fréquemment remplacée par le Département et le balisage au sol a été renforcé.
Cependant, afin d’éviter tout problème d’orientation, il vous est fortement conseillé de ne pas oublier de vous munir d’une carte IGN top 25 du secteur vous permettant de vous localiser plus facilement, en particulier si les balises de signalétique départementale ont été dégradées.

Liste des tronçons fermés

Actuellement il n'y a pas de tronçon fermé dans cet itinéraire

Caractéristiques de la randonnée

Niveau de difficulté

Randonnée sportive

Carte de la randonnée

- Image en taille réelle, .JPG 632Ko (fenêtre modale)© TRENTESAUX Geraud

Consulter la légende de la carte

- Image en taille réelle, .JPG 402Ko (fenêtre modale)

Présentation de la randonnée

L’arrivée au petit replat sommital de la cime de Baudon, par la soudaineté du panorama à 360° et le contraste des paysages qu’elle offre, du bleu des flots méditerranéens au blanc de l’arc alpin, enthousiasmera le visiteur, néophyte ou connaisseur ; rarement en effet un sommet à l’altitude modeste (1 266 mètres) n’aura autant mérité le qualificatif de “belvédère”.

On admirera au départ le village de Peille, noyé dans une immense olivaie au faîte de la vallée du Paillon, avec ses toitures de tuiles rondes et ses nombreux édifices médiévaux tels le clocher roman “lombard” (XIIe), le toit en rotonde de la chapelle des Pénitents (XIIIe), l’enceinte fortifiée (XIVe), etc.

Plus haut, après le col Saint-Bernard, on s’élève sous les falaises du Pied de Jacques par un tracé en corniche dans une haute futaie de pins Noirs d’Autriche ; puis vient le bastion terminal où une maigre végétation (ostryas, pins sylvestres, lavandes, grands ombellifères, aubépines, églantiers, genévriers) s’accroche aux barres calcaires typiques du relief karstique.

Itinéraire

Depuis le haut du village (bd A. Briand - b.550) gagner la base de l’escalier St-Bernard (b.551) et gravir les marches qui rejoignent la petite route du Barri ; celle-ci conduit en 1 km au col St-Bernard (746m - b.552). Continuer par une piste forestière qu’on quitte bientôt (b.553) au profit d’un large chemin serpentant dans une pinède ; s’élever ainsi aisément le long de la crête des Assalins (b.554) qui vient butter sur les flancs escarpés de la cime de Baudon.

Par une montée progressive sous une ceinture de barres rocheuses, on gagne un vaste replat (974 m) au-dessus du col routier de la Madone (b.555). Attaquer alors un ressaut très soutenu avec un sentier parfois acrobatique qui s’insinue dans l’adret dénudé du Baudon ; la pente s’atténue en vue de l’épaulement sommital (b.556) et on accède à la cime (1 266 m) par un bref crochet versant Nord, dans un taillis d’ostryas.

La descente débute par le même itinéraire, puis elle se développe sur la crête aérienne qui court vers le Rocher du Pied de Jacques (Nord-Ouest) ; peu avant deux grands pylônes EDF, bifurquer à gauche (Sud) pour plonger dans la barre par un astucieux sentier qui ramène à la forêt ; longer ensuite la falaise et rejoindre le chemin de montée par la crête des Assalins (b.554). Regagner facilement le col St-Bernard et le village.

Accès routier

Il existe deux façons de gagner le village de Peille depuis la Côte soit par la pénétrante de la vallée du Paillon, de Nice-Est jusqu’au pont de Peille, puis la Route Départementale (RD) 21 jusqu’à la Grave de Peille et la RD 53 qui mène au village ; soit au départ de la sortie de l’autoroute A 8 à La Turbie par la RD 53 et St-Martin-de-Peille.

Avant tout départ, nous vous recommandons de vérifier l’accessibilité des routes et d’adapter vos déplacements en fonction de l’état de la voirie.
> Retrouvez toutes les informations routières sur www.inforoutes06.fr

Consignes de sécurité

Avant de partir en randonnée, prenez connaissance des consignes de sécurité.

Affichez les consignes de sécurité

L'orientation

Savoir s’orienter, se repérer, constitue sur le terrain l’exigence première ; lire une carte au 1:25 000e, se diriger à la boussole, utiliser un altimètre doivent paraître aussi naturel et évident que de marcher. La complexité du relief et l’évolution dans un milieu tour à tour sauvage ou urbanisé rendent l’orientation parfois malaisée, inconvénient que la signalétique départementale directionnelle contribue à pallier au mieux. Mais le système de balisage a des limites (densité) et des imperfections (dégradations) qu’il faut pouvoir dépasser grâce à sa propre autonomie d’interprétation.

Les intempéries

Parfois violents et imprévisibles, les orages méditerranéens s’abattent sans sommation sur nos massifs. Leur caractère subit et dévastateur doit être prévenu par un respect de l’horaire (partir plutôt le matin) et une consultation préalable de la météo. Surveiller l’évolution météorologique, agir en fonction de la dégradation du temps, telle doit être la préoccupation permanente du randonneur. Le brouillard n’épargne pas le pays côtier et certains reliefs pourront être sérieusement accrochés selon les saisons.

La chasse

Activité ancestrale très prisée des autochtones, la chasse concerne essentiellement la saison automnale et on veillera donc à observer de septembre à décembre les règles du plus élémentaire bon sens : revêtir des tenues voyantes, ne pas s’écarter des sentiers balisés que les chasseurs connaissent, se manifester de façon sonore au moindre doute… Des panneaux provisoires apposés par les sociétés de chasse concernées lors des battues (sanglier notamment) préviennent les randonneurs d’un danger particulier sur les itinéraires pédestres.

La météo

Avant toute randonnée, il est conseillé de s’informer sur les prévisions météorologiques en appelant le répondeur départemental de Météo France (08.99.71.02.06). Ce réflexe permettra d’éviter certaines déconvenues et d’adapter ses déplacements et ses horaires en fonction de la situation climatique. Si la plupart des parcours décrits dans ce guide peuvent être entrepris en toute saison, il est évident qu’il faudra tenir compte des circonstances exceptionnelles : seront donc à éviter les périodes neigeuses qui intéressent parfois les reliefs côtiers en milieu d’hiver autant que les phases caniculaires de juillet-août.

Un autre élément peut venir contrarier l’agrément des randonneurs et menacer leur sécurité, c’est le vent générateur des incendies de forêt ; on s’abstiendra donc de pénétrer dans les massifs boisés les jours de mistral notamment. Prendre soin de vérifier si le massif parcouru n’est pas fermé par arrêté préfectoral.

La cartographie

Illustration fidèle des itinéraires balisés et de la signalétique, la série TOP25 (échelle : 1:25 000e) coéditée par l’Institut géographique national et le Département constitue l’outil le plus performant pour évoluer sur le terrain. La précision de ces cartes (1 cm = 250 m sur le terrain), leur degré de renseignement et leur personnalisation rendent leur usage incontournable. Deux d’entre elles (Nice- Menton et Cannes-Grasse) concernent le pays côtier des Alpes-Maritimes et compléteront utilement les schémas illustrant les parcours décrits dans ce guide.

Le sentier littoral

Sous un aspect la plupart du temps paisible, la Méditerranée cache un autre visage dont la traîtrise représente un réel danger : coups de mer subits d’une extrême violence s’abattent alors sur le littoral et submergent certains passages du fameux “sentier des douaniers”. On aura donc soin de respecter le panneautage de prévention mis en place par les communes en cas de tempête et de ne pas s’aventurer autour des caps par fort vent d’Est ou d’Ouest (présence de portails ou barrières).

Les chenilles processionnaires

En cas de présence de nids ou de processions, particulièrement entre l’automne et l’hiver, éviter de cheminer sur les itinéraires infestés. Dans tous les cas, ne toucher ni les nids, ni les chenilles dont les soies urticantes peuvent être dangereuses et causer des problèmes sanitaires.

Avertissement

Les guides randoxygène vous proposent une grande variété d’itinéraires à parcourir dans le cadre des différentes activités de pleine nature. Ces activités se déroulent dans un milieu naturel parfois difficile et soumis aux aléas climatiques. Chaque usager évolue en fonction de ses capacités dans ce milieu sous sa propre responsabilité en connaissance des dangers encourus liés au milieu ou à l’activité et doit prendre les précautions nécessaires pour une pratique en toute sécurité.

Les renseignements fournis dans ce guide sont donnés à titre d’information ; ils ne dispensent pas de faire preuve de vigilance et de bon sens et d’adapter votre comportement aux circonstances effectivement rencontrées sur le terrain.

Une vigilance particulière devra être portée lors des franchissements des passages à gué. De même, les itinéraires peuvent emprunter ponctuellement des portions de route ou les traverser. Soyez prudent et respectez les règles de sécurité s’agissant notamment de la visibilité des véhicules circulant sur ces portions de voies.

Compte tenu de leur intérêt, certains des itinéraires proposés se développent en partie en Italie. Il conviendra de s'assurer auprès des gestionnaires de ces itinéraires de leur praticabilité.