Haut Pays

Tour des Gorges de Daluis

Randonnée pédestre - Haut pays : Au départ de Daluis, quartier de la Salette (670 m)

Liste des tronçons fermés

Actuellement il n'y a pas de tronçon fermé dans cet itinéraire

Caractéristiques de la randonnée

  • Période conseillée : mars à novembre
  • Réglementation : Réserve Naturelle Régionale des Gorges de Daluis

Carte de la randonnée

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Jour 1, jour 2 et jour 3

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Présentation de la randonnée

Imaginer trouver dans Daluis, village de départ de cette randonnée d’envergure, une ambiance provençale avec encore des toitures aux tuiles rondes, de vieilles maisons aux murs en pierres, des façades jointoyées au mortier coloré de terre rouge et, en cherchant bien, les derniers oliviers de la vallée.

Découvrir en montant progressivement en altitude, l’ambiance d’un parcours plus alpin avec des conditions climatiques plus difficiles et une végétation qui change avec l'apparition de conifères qui viennent se mêler jusqu’à remplacer totalement la forêt de feuillus. Pour enfin, rentrer par le sentier du balcon des Goges qui permet d'admirer la géomorphologie particulière, dans l’environnement exceptionnel de cette rive du bassin supérieur du Var qui s’engouffre en aval du village de Guillaumes, dans les spectaculaires Gorges de Daluis.

La signalétique sur les belvédères des Terres Rouges et de la crête de Cambon livrera un peu de l’histoire géologique du terroir de Daluis qui est longue, complexe, originale et d’une grande diversité de paysages avec ces roches rouges qui contrastent avec les marnes grises et le gypse blanc éclatant des passages traversés les jours précédents.

Le parcours en itinérance s’effectue exclusivement sur des sentiers balisés, et s’adresse à des marcheurs moyens, mais pratiquant néanmoins habituellement la randonnée pour apprécier dans cette longue vallée, ouverte et ensoleillée, les terroirs qui s’étagent des rives du fleuve aux hauts plateaux.

C’est l’occasion de découvrir la vie agricole et pastorale traditionnelle, structurée autour des potentialités du territoire avec les forêts conservées dans l’ubac ombragé et les villages, hameaux, cultures et prairies attachés sur l’adret ensoleillé, chaud et sec en été. 

Itinéraire

Jour 1, au départ de Daluis, hameau de la Salette :

Depuis le parking de la mairie (670 m) au quartier de la Salette (balise 60), passer devant la mairie pour utiliser la piste jusqu’au premier lacet ; prendre en face le tracé balisé qui franchit le ruisseau de la Salette et le remonte par sa rive gauche. A la balise 60a, suivre le sentier qui grimpe en direction des rochers puis traverse a flanc pour rejoindre une croupe et grimper sous les pins face aux ruisseaux de Champ Gras et de la Salette. Plus haut l’itinéraire s’adoucit en rentrant sous les bosquets de chênes entrecoupés de zones ouvertes avant de s’orienter par un ample mouvement à gauche qui permet de passer sous une ligne THT et rejoindre les ruines de Champ Gras (1 150 m - b.60b).

Le sentier monte au-dessus avant de virer vers le nord-ouest pour passer dans une zone de buis et couper sous un petit sommet pour sortir sur le bord d’un col marneux. Franchir cette zone en restant sur le fil de la crête et remonter en face pour accéder à un petit plateau plus ouvert. Continuer toujours à flanc en alternant passage sous les pins et mélèzes pour atteindre via la balise 61, la large dépression du col de Devens (1 498 m - b.62), carrefour de sentiers important. Suivre vers l’ouest, le sentier des Moulins qui passe le riou de la Palud et retrouve la balise 73 ; s’engager à main gauche pour une longue traversée dominée par la barre du Plan.

Le franchissement du vallon des Portes aux marnes noires est parfois délicat malgré la reprise et le nettoyage récurrent de l’assise et se poursuit en un remarquable balcon jusqu’à rejoindre une intersection (b.75). Prendre à droite et suivre entre les buis le sentier qui passe à la bâtisse de Champ Garri, traverse sur la passerelle le riou de la Maïris et arrive au hameau des Moulins (b.74). Passer sous les maisons et continuer de niveau sur un beau sentier bordé de noisetiers pour sortir au cimetière sous les maisons de Chana Pastoun (Croix - b.97). Remonter la petite rampe à gauche pour sortir sur la route (b.98) qu’il faut suivre sur la droite ; peu après le passage du vallon suivre à gauche la piste (b.99) qui remonte dans les marnes jusqu’à un carrefour (1 496 m - b.168). S’engager sur la piste de droite qui file sous les pins et continuer (b.84) toujours tout droit : le tracé redevient en sentier et remonte légèrement avant de rejoindre en contrebas le vallon de la Lare.

Suivre le balisage le long du ruisseau pour ensuite remonter progressivement traverser le plateau (Prudence hors saison estivale au troupeau qui peut se trouver sur ce secteur). Passer devant la balise 83a et plonger juste après dans le versant boisé pour arriver au village de Sauze via les balises 83 et 81. 

Jour 2, au départ de Sauze :

De l’auberge pour remonter sur la place ; prendre à l’angle gauche (b.81) le sentier qui monte en direction d'un petit collet. Passer sur l'autre versant pour descendre en direction d’une bergerie (b.94). Traverser la route et suivre en face le sentier qui longe en contrebas la route pour trouver la balise 87a. Bifurquer à gauche sur le tracé de niveau qui rejoint plus loin la route ; la suivre sur une centaine de mètres avant de retrouver le sentier à droite qui descend sur la route de Sauze vieux (b.88). Poursuivre en passant devant la chapelle et arriver en bordure du hameau (b.89). Ne pas descendre dans les maisons mais suivre la petite route à droite qui descend jusqu’aux derniers maisons du quartier des Terrassettes : s’engager sur le sentier qui part sous les chênes et rejoint par de nombreux lacets le vallon de Cante. Franchir le cours d’eau sur la passerelle et suivre en face le balisage qui remonte la versant dans une belle forêt qui s’éclaircit à l’approche du plateau. Traverser en bordure des près pour rejoindre une des maisons du hameau de la Saussette (b.77). Bifurquer à gauche sur le sentier qui vient rejoindre un lacet de la route de Villeplane et continu à descendre dans l’adret de chênes jusqu’à un petit collet (b.9). Continuer à gauche en direction du pont de Cante : peu après une halte au belvédère des Falaises offre une vue plongeante sur le pont de la Mariée et les Gorges. Continuer la descente et au niveau de la balise 10a, prendre à droite pour rejoindre la croupe et en contrebas le belvédère du pont de la Mariée, qui surplombe le pont homonyme qui enjambe les spectaculaires gorges.

Revenir sur ses pas pour s’engager prudence dans la descente de l’escalier métallique, surtout dans la partie supérieure plus raide et par une succession de rampes rejoindre la rive droite du pont de la Mariée. Traverser l’ouvrage qui offre une vue splendide et surplombante sur le Var (attention de ne pas se pencher !) et suivre l’ancienne voie de tramway qui rejoint le pont des Roberts (b.111). Traverser la route avec prudence et prendre à gauche l’ancienne voie qui franchit le Var et se prolonge sur la droite (b.13) par une piste ; bien avant l’ouvrage hydraulique un sentier part à gauche et longe sous les arbres pour sortir peu après a retenue. Le sentier valléen qui file en rive droite permet de retrouver un agréable tracé qui longe le cours d’eau en passant derrière le stade et ressort sur la petite route qu’il faut suivre sur la droite. Franchir le pont (b.15), et gagner le centre de Guillaumes.

Jour 3,  au départ de Guillaumes :

Du centre de Guillaumes, prendre la rue du Dauphiné qui amène au pont qui enjambe le Var. Le traverser (b.15) et continuer sur la gauche pour trouver bientôt un sentier aménagé sur les berges du Var qui passe derrière le stade pour rejoindre l'ancien sentier valléen. Continuer sur celui-ci pour déboucher au petit barrage et suivre, à main droite, l'agréable tracé qui se faufile en sous-bois pour ressortir sur la piste plus loin.

La suivre toujours en direction des gorges pour trouver après la balise 13 le pont des Roberts. Traverser avec prudence pour récupérer en face (b.111), l’antique voie muletière datant des Romains qui fut très longtemps la principale voie de communication désenclavant Guillaumes et le Val d’Entraunes pour rejoindre Puget-Théniers via le col de Roua. Remonter vers le sud et l’intersection du sentier d’Amen (b.112), rester sur la voie romaine pour atteindre le belvédère des Terres Rouges (1 140 m) situé quelques mètres après le panneau de la RNR des gorges de Daluis, qui marque la porte d’entrée dans les pélites.

Continuer à flanc sur l’admirable sentier en corniche à travers un paysage aride qui domine les gorges et le canyon jusqu’à l’entrée de la clue d’Amen (b.115). Descendre vers la passerelle et remonter sur le versant opposé par de larges lacets qui épousent agréablement les faiblesses du versant dénudé. Poursuivre par une traversée de niveau dans le sous-bois pour sortir à nouveau sur une croupe dégarnie qui précède l’arrivée au belvédère de la Crête de Cambon. Continuer de niveau (b.140) pour trouver peu après la piste du col de Roua (b.140a) qu’il faut suivre en direction du sud jusqu’à la balise 141a. A l’intersection il est possible de prendre à gauche le nouveau sentier pour faire un aller-retour au campement de Roua, pour une pause sur ce lieu de bivouac aménagé et gardé (source en contrebas).

Redescendre sur la piste de Roua et prendre à gauche en direction du col homonyme jusqu’à trouver la balise 141. Bifurquer à gauche pour se diriger plein sud en direction du col de Roua (b.251) ; un rapide crochet au col (b.250) permet de découvrir la vue sur le bassin de la Roudoule avant de revenir sur ses pas (b.251). Poursuivre à gauche en traversée au-dessus de la piste jusqu’à la récupérer plus bas (b.109) pour descendre et rejoindre, peu avant le hameau du Liouc, le départ du sentier des Varzelles (b.108). Descendre sur la droite dans un sous-bois de pins puis de noisetiers jusqu’à sortir sur une croupe dégarnie. La suivre un moment avant de prendre à droite l’ancien sentier qui utilise astucieusement les faiblesses de la roche pour franchir le vallon du Talon. Remonter en face la rive droite (b.110) et prendre à gauche pour rejoindre la rive gauche du Var et sa nouvelle passerelle suspendue de plus de 60 mètres de long qui traverse le fleuve.

La franchir et remonter par le sentier restauré récemment le versant ensoleillé, pour venir longer la route départementale et sortir en sécurité peu avant l’aire de Roua (b.4b). Traverser avec prudence la route et prendre le chemin en face (b.4b) qui permet de retrouver un peu plus haut, le sentier valléen (b.4a).

Bifurquer à gauche et rejoindre plus bas à nouveau la route départementale (b.4) ; traverser avec prudence pour trouver en face (b.3) le sentier valléen qui ramène au pont Durandy (b.2). Suivre la route à droite et après le stade le tracé du sentier valléen qui ramène au quartier de la Salette (b.1) et de l’autre côté de la route au parking de départ.

Accès routier

De Nice (aéroport), remonter la vallée du Var par la route métropolitaine (RM) 6202, puis la route départementale (RD) 6202 jusqu’à Entrevaux. Peu après, au lieu-dit “Pont de Gueydan”, prendre à droite la route du col de la Cayolle (RD 2202) ; dépasser  l’embranchement du village de Daluis pour prendre juste avant le pont la petite route à gauche et le parking.

Avant tout départ, nous vous recommandons de vérifier l’accessibilité des routes et d’adapter vos déplacements en fonction de l’état de la voirie.
> Retrouvez toutes les informations routières sur www.inforoutes06.fr

Consignes de sécurité

Avant de partir en randonnée, prenez connaissance des consignes de sécurité.

Affichez les consignes de sécurité

L'orientation

Savoir s’orienter, se repérer, constitue en montagne l’exigence première. Lire une carte au 1:25.000e, se diriger à la boussole, utiliser un altimètre doivent paraître des gestes aussi naturels et évidents que marcher. La complexité du relief du haut pays avec ses profondes vallées et ses versants escarpés y rendent l’orientation parfois malaisée, inconvénient que s’attache à pallier au mieux la signalétique départementale numérotée. Mais le système de balisage a des limites (densité) et des imperfections (dégradations) qu’il faut pouvoir dépasser grâce à sa propre autonomie d’interprétation.

Les intempéries

Parfois violents et imprévisibles, les orages méditerranéens s’abattent sans sommation sur nos massifs. Leur caractère subit et dévastateur doit être prévenu par un respect de l’horaire (partir le matin) et une consultation préalable de la météo. Surveiller l’évolution météorologique, agir en fonction de la dégradation du temps, telle doit être la préoccupation permanente du randonneur en altitude.

L'enneigement

Persistant en juin, et même en juillet selon les années au-dessus de 2 500 m, il se matérialise surtout sous forme de névés comblant les hauts vallons orientés Nord ou Ouest. Une prudence particulière devra être observée durant la traversée des névés, car la neige durcie ne pardonne aucun faux-pas. Aussi crampons et piolet sont-ils des instruments souvent utiles en début d’été.

La météo

Avant toute sortie en montagne, il est conseillé de s’informer sur les prévisions météorologiques en appelant le répondeur départemental de Météo France. Cela permettra d’éviter certaines déconvenues et d’adapter ses déplacements et ses horaires en fonction de la situation climatique.

MÉTÉO MONTAGNE : 08.99.71.02.06

La cartographie

Illustration fidèle des itinéraires balisés et de la signalétique numérotée, la série TOP 25 (échelle 1:25 000e) coéditée par l’Institut Géographique National et le Département constitue l’outil le plus performant pour évoluer dans le milieu montagnard. La précision de ces cartes (1 cm = 250 m sur le terrain), leur degré de renseignement et leur personnalisation rendent leur usage incontournable. Trois d’entre elles (vallée de la Vésubie, haute Tinée, moyenne Tinée) concernent le guide Randoxygène Trail.

Le pastoralisme

  • Respectez les pâturages qui traditionnellement ne sont pas clôturés dans les Alpes.
  • Ne dérangez pas les troupeaux, arrêtez-vous pour les croiser ou contournez-les sans les effrayer.
  • Attention ! Depuis le retour du loup dans le Mercantour, un certain nombre de troupeaux d’ovins sont gardés par des chiens bergers des Pyrénées (gros chiens blancs) surnommés “patous”. Ces chiens attaquent tout animal ou individu qui approche du troupeau. Si le berger n’est pas présent sur les lieux, la plus grande prudence s’impose. Gardez vos distances.

La chasse

Activité ancestrale très prisée des autochtones, la chasse concerne essentiellement la saison automnale et on veillera à observer de septembre à décembre les règles du plus élémentaire bon sens : revêtir des tenues voyantes, ne pas s’écarter des sentiers balisés que les chasseurs connaissent, se manifester de façon sonore au moindre doute... Des panneaux provisoires apposés par les sociétés de chasse concernées lors des battues (sanglier notamment) préviennent les randonneurs d’un danger particulier sur les itinéraires pédestres.

Les chenilles processionnaires

En cas de présence de nids ou de processions, particulièrement entre l’automne et l’hiver, éviter de cheminer sur les itinéraires infestés. Dans tous les cas, ne toucher ni les nids, ni les chenilles dont les soies urticantes peuvent être dangereuses et causer des problèmes sanitaires.

Avertissement

Les guides randoxygène vous proposent une grande variété d’itinéraires à parcourir dans le cadre des différentes activités de pleine nature. Ces activités se déroulent dans un milieu naturel parfois difficile et soumis aux aléas climatiques. Chaque usager évolue en fonction de ses capacités dans ce milieu sous sa propre responsabilité en connaissance des dangers encourus liés au milieu ou à l’activité et doit prendre les précautions nécessaires pour une pratique en toute sécurité.

Les renseignements fournis dans ce guide sont donnés à titre d’information ; ils ne dispensent pas de faire preuve de vigilance et de bon sens et d’adapter votre comportement aux circonstances effectivement rencontrées sur le terrain. Une vigilance particulière devra être portée lors des franchissements des passages à gué. De même, les itinéraires peuvent emprunter ponctuellement des portions de route ou les traverser. Soyez prudent et respectez les règles de sécurité s’agissant notamment de la visibilité des véhicules circulant sur ces portions de voies.

Fiche pratique de la randonnée

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