Guide Raquette à neige
Traversée Jérusalem - Croix de Verse
Au départ de Gréolières-les-Neiges, grand parking (1400 m)
Caractéristiques de la randonnée
- Dénivelée : +420 mètres / -420 mètres
- Distance : 8,5 kilomètres
- Durée : 4 heures
- Période conseillée : janvier à mars
- Risque d’avalanche selon conditions : Sans risques d’avalanches
- Cartographie : TOP 25 n° 3642 ET
Niveau de difficulté
Présentation de la randonnée
Randonnée hivernale classique depuis Gréolières-les-Neiges, le long de la crête du Cheiron offrant en toile de fond la mer Méditerranée et des vues sur le pic de Courmettes au sud, et le sommet de Thiey à l’ouest. La traversée intégrale jusqu’à Coursegoules demeure exceptionnelle en hiver, mais la portion proposée est particulièrement captivante à l’approche du printemps, lorsque les dernières faces enneigées contrastent avec les reflets méditerranéens. Complémentaire à cette randonnée, la visite de Gréolières ou Coursegoules offre une occasion unique de découvrir l’utilisation de la pierre dans un cadre différent, à travers le patrimoine bâti de ces villages pittoresques. Elle permet de témoigner de la diversité de son utilisation dans la construction, soulignant ainsi son rôle essentiel dans la préservation du caractère architectural unique de ces lieux.
Points de vigilance :
- Attention aux corniches après un vent d’orientation générale sud,
- Attention à la possibilité de présence de corniches et neige dure sur les crêtes,
- Attention en particulier lors de la descente de la crête est de Jerusalem (les pentes nord dépassent les 25°).
Itinéraire
Depuis l’extrémité est du grand parking (1 400 m - b.206), suivre la route jusqu’à la balise 207. Tourner à droite sur une trace ascendante menant au collet (1 540 m - b.412) sous le sommet de Jérusalem. Attention à la piste de ski, rester sur la trace «raquettes» et traverser le Plan des Baumettes jusqu’à la balise 411.
Prendre à droite, remonter plein sud en suivant la croupe, en se repérant avec les gros cairns de pierres. Garder en ligne de mire l’antenne du sommet du Jérusalem pour atteindre la plateforme sommitale (b.408) offrant une vue dégagée sur la côte. Revenir au nord du bâtiment technique, descendre avec précaution la pente est et peu après la vaste dépression du col de Jérusalem, continuer pour contourner la butte (1 707 m) en restant sur le flanc nord.
La pente se redresse à l’arrivée sur le point sommital (1 706 m - b.409) marqué par une nouvelle croix. Descendre plein nord entre les rochers jusqu’à la baisse d’Henry (1 570 m - b.410). Suivre à l’ouest le tracé passant à droite du petit sommet (1 611 m) ; rejoindre un talweg et gravir la pente opposée pour retrouver les balises 411, 412, 207, et 206 pour le retour à la station de Gréolières-les-Neiges.
Accès routier
De Nice (aéroport), suivre l’A8 vers l’Ouest jusqu’à Cagnes-sur-Mer et gagner La Colle-sur-Loup par la pénétrante. Remonter les gorges du Loup (RD 6, RD 3, RD 2) et après le village de Gréolières, poursuivre sur la RD2 jusqu’au Plan du Peyron d’où la RD 802 permet d’atteindre la station de Gréolières-les-Neiges.
Consignes de sécurité
Avant de partir en randonnée, prenez connaissance des consignes de sécurité.
Affichez les consignes de sécurité
Matériel spécifique
ÉQUIPEMENT ADAPTÉ ET FIABLE
Un équipement adapté à la montagne hivernale et aux conditions météorologiques difficiles constitue un facteur important de confort et de sécurité : cet équipement doit être fiable et régulièrement vérifié, car de lui dépendent l’efficacité de la progression et la rapidité d’une éventuelle intervention.
Choix des raquettes
La technicité du matériel a beaucoup progressé avec la montée en puissance de cette forme de randonnée, récemment encore très marginale. Bien sûr la raquette a gardé sa forme originelle, mais le matériel composite et les cadres tubulaires en aluminium d’excellente qualité et d’un poids réduit ont remplacé le bois afin de faciliter la progression.
De même les fixations, jadis complexes et peu fiables, prennent des allures modernistes et le kit “chaussure-fixation-raquette” apparaît comme la solution idéale de demain.
On choisira des raquettes adaptées à ses objectifs, la logique invitant le débutant à acquérir un matériel simple, mais de bonne qualité pour éviter l’écueil des raquettes à grand tamis, aptes à décourager les plus enthousiastes.
Quant au raquetteur initié, il aura l’embarras du choix avec des modèles haut de gamme de plus en plus perfectionnés.
Équipement individuel
- chaussures montantes isolantes ;
- bâtons spécifiques à la randonnée ;
- sac à dos de capacité moyenne ;
- vêtements adaptés à l’hiver y compris gants, bonnet et lunettes de secours ;
- boissons chaudes et vivres énergétiques. Matériel de sécurité
- ARVA (Appareil de Recherche des Victimes des Avalanches), appareil indispensable pour détecter un randon - neur enseveli, dans les meil leurs délais (contrôler les piles avant le départ) ;
- sonde télescopique en fibre de verre pour repérer précisément une victime jusqu’à 2 m de profondeur ;
- pelle à neige ultra-légère : elle servira soit à creuser un abri de fortune, soit à déneiger l’entrée d’un refuge, soit à dégager une victime d’avalanche ;
- “kit boussole - altimètre - carte au 1:25.000e”, outils classiques indispensables à l’orientation (avec le GPS) ;
- téléphone portable, de préférence chargé ! Son efficacité doit être toutefois relativisée en montagne (réseau GSM souvent précaire) ;
- crampons et piolet selon la difficulté de l’objec - tif et la saison (surtout utiles au printemps);
- corde légère (15 à 30 m en 7 ou 8 mn) très utile en cas de passage délicat ;
- pharmacie : indispensable comme dans toute activité sportive d’extérieur. Prévoir également une bonne protection de l’épiderme contre la réverbération et le froid ;
- couverture de survie, réchaud, briquet.