PÉRIODE AUTORISÉE
Dates et heures fixées par l’arrêté préfectoral réglementant la pratique du canyonisme.
PÉRIODE CONSEILLÉE
Période la plus favorable pour effectuer la descente avec le maximum d’agrément.
ÉQUIPEMENT UTILE
Indications principales sur le matériel adapté au canyon concerné (longueur des cordes...). Il convient néanmoins de se référer à la liste du matériel recommandé qui figure page 10 du guide.
Fiche signalétique
NATURE DE LA ROCHE
Elle diffère selon les sites et influe sur la rapidité de montée des eaux suite à un orage (très rapide dans le cas des pélites rouges).
BASSIN VERSANT
Surface comprenant l’ensemble des territoires alimentant le canyon ; en général, le débit d’eau du canyon est lié à la surface du bassin versant.
CASCADE MAXI
Hauteur de la plus haute cascade à franchir lors du parcours.
DÉBIT D’EAU
Il s’agit d’un débit indicatif en période d’étiage qui peut varier considérablement selon les saisons ou les précipitations.
DÉNIVELÉE DESCENTE
Différence de niveau entre le départ et l’arrivée du canyon.
RISQUE DE CRUE
Exposition aux crues prenant en compte la fréquence des orages, leur violence et la rapidité de montée des eaux.
TEMPÉRATURE DE L’EAU
Elle correspond à une température moyenne en saison estivale et peut être plus basse en début et en fin de saison ou suite à une période de mauvais temps.
LONGUEUR DU CANYON
Kilométrage compris entre le début et la fin de la descente.
COTATIONS
Elles sont indiquées pour chaque canyon selon une échelle variant de 1 à 7 pour le caractère vertical et aquatique et de I à IV pour le niveau d’engagement et l’envergure. Ex. : Cotation 3.3.II
Système de cotation
Extrait des normes de classement technique réalisé par la Fédération Française de la Montagne et de l’Escalade (FFME), avec la Fédération Française de Spéléologie (FFS), la Fédération Française des Clubs Alpins de Montagne (FFCAM). En concertation avec :
- le Syndicat National des Guides de Montagne (SNGM),
- le Syndicat National des Professionnels de l’Escalade et du Canyon (SNAPEC),
- le Syndicat National des Professionnels de la Spéléologie et du Canyon (SNPSC).
La cotation vaut pour un débit ordinaire, correspondant à la période habituelle de pratique, donc à niveau relativement bas, sans être forcément à l'étiage.
Elle est calibrée pour un groupe de 5 personnes, en situation de découverte du canyon (à vue) et dont le niveau de pratique est en adéquation avec le niveau technique du canyon.
Elle s’entend pour une pratique habituelle et raisonnée, dans un souci de sécurité et d’efficacité des déplacements (une recherche personnelle d’augmentation de difficulté ne rajoutera rien à la cotation initiale).
Les canyons sont cotés de la manière suivante :
- La lettre v suivie d’1 chiffre arabe de 1 à 7 (l’échelle restant ouverte vers le haut) pour la difficulté dans le caractère vertical.
- La lettre a suivie d’1 chiffre arabe de 1 à 7 (l’échelle restant ouverte vers le haut) pour la difficulté dans le caractère aquatique.
- 1 chiffre romain pour l'engagement et l’envergure : de I à VI (l’échelle restant ouverte vers le haut).
Nous avons donc, par exemple des canyons cotés v2 a3 III, ou v5 a6 V, ou v4 a5 III ... (par simplification, nous pourrons ensuite omettre les lettres et nous contenter d’utiliser les 2 chiffres arabes et le chiffre romain : 2.3.III, 5.6.V ou 4.5.III ...)
Un seul des critères suivants, par colonne, détermine l’appartenance à une catégorie de difficulté.
Tout en pouvant être évités (non obligatoires) les sauts faisant habituellement parti du cheminement seront pris en compte dans la cotation de difficulté.
Le repérage de la faisabilité du saut, ainsi que le choix de ne pas sauter, doivent être pris en compte dans la cotation.
Tableau des difficultés
1 Très facile | Absence d’obstacle vertical obligatoire. Absence de rappel et de main courante, corde et baudrier inutiles pour la progression normale en sécurité. Absence de passage d’escalade/désescalade | Absence d’eau ou marche en eau calme. Nage facultative. Absence de saut. Absence de toboggan |
2 Facile | Rappel(s) d’accès et d’exécution facile, inférieur ou égal à 10 mètres. Main courante de sécurité. Passage d'escalade/désescalade facile et peu exposé. | Nage ne dépassant pas 10 mètres de longueur en eau calme. Saut d’exécution simple inférieur à 3 mètres Toboggan court ou à faible pente. |
3 Peu difficile | Verticales à faible débit. Réception en vasque avec nage en eau calme. Rappels d’accès et d’exécution simple, inférieur ou égal à 30 mètres, séparés, au minimum, par des paliers permettant le regroupement. Main courante de progression facile. « Marche » technique qui nécessite une attention particulière (pose des appuis précis) et une recherche d’itinéraire sur terrain pouvant être glissant ou instable ou accidenté ou encombré ou dans l’eau. Passages d'escalade/désescalade (jusqu’au 3c), peu exposés, pouvant nécessiter l'usage d'une corde. | Nage ne dépassant pas 30 mètres en eau calme Progression en courant faible. Saut d’exécution simple de 3 à 5 mètres. Toboggan long ou à pente moyenne. |
4 Assez difficile | Verticales de débit faible à moyen pouvant commencer à poser des problèmes de déséquilibre ou de blocage. Rappel (s) d’accès difficile et/ou supérieur à 30 mètres. Enchaînement de rappels en paroi avec relais confortables. Présence de frottements de corde. Main courante de progression complexe, rappel ou bas du rappel non visible du départ, réception en vasque avec mouvements d'eau. Passages d'escalade / désescalade jusqu’au 4c ou A0, exposés et/ou nécessitant l’usage des techniques d’assurage et de progression. | Immersion prolongée entraînant une perte calorifique assez importante. Courant moyen. Siphon large de moins d’1m de longueur et/ou de profondeur. Saut d’exécution simple de 5 à 8 mètres. Saut avec difficulté d'appel, de trajectoire ou de |
5 Difficile | Verticales de débit moyen à fort, franchissement difficile nécessitant une gestion de la trajectoire et/ou de l’équilibre. Enchaînement de rappels en paroi avec relais aériens, Franchissement de vasque suspendue déversante durant la descente. Support glissant ou présence d’obstacle. Désinstallation de la corde difficile (en position de nage ....). Passages d'escalade / désescalade exposés, jusqu’au 5c ou A1. | Immersion prolongée en eau froide entraînant une perte calorifique importante. Progression en courant assez fort, pouvant perturber les trajectoires de nage, les bacs, les arrêts ou les reprises de courant. Difficultés obligatoires liées à des phénomènes d'eau vive ponctuels (tourbillons, rappels, marmites, drossages ...) pouvant entraîner un blocage ponctuel du canyoniste. Siphon large et jusqu’à 2 mètres de longueur et/ou de profondeur. Saut d’exécution simple de 8 à 10 mètres. Saut avec difficulté d’appel, de trajectoire ou de réception de 5 à 8 mètres. |
6 Très difficile Exposé | Verticales de débit fort à très fort. Cascade consistante. Franchissement très difficile, nécessitant la gestion efficace de la trajectoire et/ou de l’équilibre. Installation de relais difficile : mise en place délicate d’amarrage naturel (bloc coincé, ...). Accès au départ du rappel difficile (installation de main courante très délicate ...). Passage d'escalade / désescalade exposé, jusqu’au 6a ou A2. Support très glissant ou instable. Vasque d’arrivée fortement émulsionnée. | Progression en courant fort rendant les trajectoires de nage, les bacs, les arrêts ou les reprises de courant difficiles à exécuter. Mouvements d’eau bien marqués (drossages, contre-courant, rappels, vagues, tourbillons ...) pouvant entraîner un blocage assez prolongé du canyoniste. Siphon technique jusqu’à 1 mètre maxi avec courant éventuel ou cheminement. Siphon large jusqu’à 3 mètres de profondeur et/ou de longueur. |
7 Extrêmement difficile Très exposé | Verticales de débit très fort à extrêmement fort. Cascade très consistante. Franchissement extrêmement difficile nécessitant l’anticipation et la gestion spécifique de la corde, de la trajectoire, de l’équilibre, des appuis et du rythme. Passages d'escalade / désescalade exposés, au-dessus de 6a ou A2. Visibilité limitée et obstacles fréquents. Passage possible en fin de rappel ou en cours de rappel dans une (des) vasque(s) avec mouvements d’eau puissants. Contrôle de la respiration : passage(s) en apnée. | Progression en courant très fort rendant les trajectoires de nage, les bacs, les arrêts ou les reprises de courant extrêmement difficiles à exécuter. Mouvements d’eau violents (drossages, contre-courant, rappels, vagues, tourbillons ...) pouvant entraîner un blocage prolongé du canyoniste. Siphon de plus de 3 mètres de longueur et/ou de profondeur. Siphon technique et engagé de plus de 1 mètre avec courant ou cheminement ou sans visibilité. |
Tableau des engagements Envergure
I | Possibilité de se mettre hors crue facilement et rapidement. Échappatoires faciles présentes sur toutes les portions du parcours. Temps de parcours du canyon (approche, descente, retour) inférieur à 2 heures. |
II | Possibilité de se mettre hors crue en 1/4 heure de progression maxi. Echappatoire(s) en 1/2 heure de progression maxi. Echappatoire(s) en 1/2 heure de progression maxi. Temps de parcours du canyon (approche, descente, retour) entre 2 et 4 heures. |
III | Possibilité de se mettre hors crue en 1/2 heure de progression maxi. Echappatoire(s) en 1 heure de progression maxi. Temps de parcours du canyon (approche, descente, retour) entre 4 et 8 heures. |
IV | Possibilité de se mettre hors crue en 1 heure de progression maxi. Echappatoire(s) en 2 heures de progression maxi. Temps de parcours du canyon (approche, descente, retour) entre 8 heures et 1 jour. |
V | Possibilité de se mettre hors crue en 2 heures de progression maxi. Echappatoire(s) en 4 heures de progression maxi. Temps de parcours du canyon (approche, descente, retour) entre 1 et 2 jours. |
VI | La possibilité de se mettre hors crue peut demander plus de 2 heures de progression. Echappatoire(s) le temps nécessaire pour s’échapper est supérieur à 4 heures de progression. Temps de parcours du canyon (approche, descente, retour) supérieur à 2 jours. |
Attention : ces temps de référence doivent être pondérés en fonction du profil effectif du groupe.
Envergure : temps de parcours du canyon (approche, descente, retour)
Accès routier
Nombre de kilomètres depuis les grandes villes côtières les plus proches et indications routières pour accéder au départ ou à la sortie du canyon.
Cartographie
Les références de la carte TOP 25 au 1:25 000e (coédition IGN - Département) sont précisées pour chaque itinéraire. La carte permet de reconnaître l’itinéraire d’approche et celui de retour, donne des renseignements sur les échappatoires possibles, indique la taille et le nombre des affluents du canyon choisi, renseigne sur la surface et la végétation du bassin versant et permet de ne pas s’égarer.