On culminera souvent au-dessus de 1 000 m, le regard embrassant aussi bien les lointaines cimes du Mercantour que les plages de la Riviera mentonnaise, les villages de l’ancien comté niçois ou les buildings monégasques.
Arpentant les caps ou lancés à l’assaut des corniches et des bastions calcaires, les sentiers sillonnant les pays niçois ou mentonnais séduiront les amateurs de marche et de découverte tout au long de l’année grâce à un climat d’une douceur privilégiée et à des paysages grandioses.
Ces contrées abritées des vents du Nord par un relief hardi bénéficient en effet de conditions enviables qui ont permis la croissance d’une flore endémique ou exotique au gigantisme parfois démesuré, comme l’attestent les magnifiques parcs ou jardins dont se parent les villas de maître.
De Levens à Peille en passant par Contes ou Coaraze, les vastes olivaies du comté niçois couvrent les collines argentées par l’arbre nourricier, alors que plus à l’Est, vers Èze, Roquebrune ou Menton, les restanques complantées d’essences précieuses ou d’agrumes colorés s’accrochent à des balcons de vertige au-dessus des flots.
Adossés aux falaises ou juchés sur des éminences, les villages aux venelles pavées étagent leurs hautes demeures qui fleurent une sérénité acquise au prix de siècles d’histoire, invitant les randonneurs à quelque halte bienvenue.
La Côte d'Azur à l'ouest de Nice
À l’Ouest du Var, la Côte d’Azur se pare progressivement d’un large manteau vert et si les métropoles de Cagnes-sur-Mer, Antibes, Cannes ou Grasse connaissent un essor urbanistique conséquent, on pourra mesurer l’étendue des espaces naturels en gravissant les “baous” calcaires du pays vençois, les “puys” du pays grassois ou les collines de l’Estérel.
Pour être rares, les balades en bordure de rivage dépaysent complètement et l’on sera surpris d’y découvrir un littoral farouche aux roches dentelées du côté du cap d’Antibes, des îles de Lérins ou de la pointe de l’Aiguille, loin des marinas, des plages ou des ports de plaisance. Dès qu’on s’écarte de la côte, une dominante sylvestre investit le paysage, alternant chênaies et pinèdes, olivaies et parcs naturels avec sur les contreforts de Mandelieu-La Napoule ou Théoule-sur-Mer un feu d’artifice de mimosaies au jaune éclatant sous le soleil chaleureux de l’hiver méditerranéen.
Plus haut, les belvédères préalpins entourant la profonde percée du Loup, frôlent ou dépassent même les 1 000 m d’altitude : ils permettront d’admirer un panorama d’une exceptionnelle ampleur et d’un équilibre pictural remarquable où se fondent le vert et le bleu, seulement séparés par la fine ligne blanche de la mégalopole côtière.
Les villages médiévaux, fiers de leur héritage architectural, ouvrent leurs remparts au visiteur, alignant boutiques d’artisanat, ateliers de sculpture ou de poterie, galeries de peinture ou tables raffinées et il fera bon arpenter leurs ruelles au hasard d’un périple autour de Vallauris, Biot, Valbonne, Auribeau-sur-Siagne, Gourdon, Tourrettes, Saint-Paul ou encore Saint-Jeannet.