Randonnée pédestre

Moyen Pays

Des villages et hameaux du moyen pays, on retiendra avant tout l’esthétique et l’harmonie de l’architecture, les couleurs pastel fondues dans un environnement champêtre...

Avertissement :
Les récentes précipitations ont recouvert les sentiers d’une couche de neige qui peut rendre la progression des randonneurs délicate. Certains secteurs présentent des passages qui imposent une vigilance particulière lors de la progression afin d’éviter de s’exposer à des glissades et des chutes !

Le pays aux 100 villages...

Châteaux et citadelles, vestiges d’enceintes, ruines moyenâgeuses, ruelles pavées, cha pelles ou églises classées apportent leur note historique, démontrant à l’envi que des siècles durant la vie économique et culturelle de l’extrême Sud des Alpes a connu une grande intensité.

Aujourd’hui, reconvertis dans le tourisme vert, abritant en leur sein auberges communales ou gîtes ruraux, les villages du moyen pays organisent leur devenir autour de leurs richesses naturelles que vient opti miser un regain de l’activité agricole et de l’élevage : les vacanciers y jouiront de ces étés flamboyants où l’on peut goûter les saveurs du climat méditerranéen, mais il ne faudra pas pour autant négliger le printemps avec ses verts tendres et ses éclosions de primevères ou de soldanelles, ni l’automne et ses teintes rouge-orangées qui envahissent les versants boisés de feuillus.

Pour le visiteur, la découverte pédestre de ces jolis bourgs témoins des âges passés et de leurs campagnes paysagées permettra d’oublier un instant les contraintes de la civilisation urbaine et de revivre à sa manière la grande épopée montagnarde écrite durant le deuxième millénaire.

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... et aux 100 visages

Jadis nourricier et même généreux malgré un relief souvent hostile et une terre ingrate, le moyen pays des Alpes-Maritimes offre au randonneur une nature humanisée où cohabitent les diverses facettes d’une économie agropastorale séculaire.

Si souvent la forêt reprend ses droits depuis quelques décennies et envahit inexorablement les audacieuses restanques (terrasses de culture), on pourra admirer çà et là les fières bastides des plateaux calcaires ou les modestes granges aux toits de chaume des vallons ignorés, les bories de pierre ou les casouns typiques qui abritaient bergers et paysans au gré de leurs migrations saisonnières.

Ici une source de tuf, là un torrent résurgent se jetant en cascade dans des gorges creusées au fil des millénaires ou encore des canaux d’irrigation inventifs traversant éperons, parois ou précipices : autant de signes de l’omniprésence de l’eau...

Champs de labour, prés de fauche, arbres fruitiers, forêts de production, reboisements patients, autant d’empreintes des soins attentifs de générations laborieuses.

Et puis bien sûr les senteurs mêlées de la flore méditerranéenne, ce savoureux cocktail de lavande, de thym, de romarin, de genêts qui embaument tour à tour les versants chauffés par un soleil ardent.

Justement, le soleil trouve en ces lieux abrités par un relief escarpé où s’imbriquent vallons et croupes, plaines et crêtes, un territoire idéal pour faire régner, été comme hiver, sa toute puissance : si les adrets paient parfois un lourd tribut aux incendies, on saura malgré tout goûter ce climat à l’aménité rare qui caractérise le moyen pays des Alpes-Maritimes.

D’ailleurs la randonnée pédestre, pour peu qu’on évite les plus redoutables canicules estivales, s’y pratiquera au rythme des saisons, quasiment tout au long de l’année.

Si certains hivers neigeux enveloppent soudain les crêtes d’un linceul blanc, une subite hausse de température ou une pluie sour noise auront tôt fait de redonner au paysage sa physionomie habituelle.

D’une vallée à l’autre, les routes quant à elles sillonnent sans faiblesse plis et replis, contournent les crêtes ou enjambent les canyons, relient entre eux hameaux et villages où les habitants maintiennent les traditions transmises au fil des siècles : la gastronomie locale, simple et goûteuse, enrichit notamment de sa variété ce terroir attachant.

Ainsi à quelques kilomètres du littoral, un réservoir inépuisable de balades en moyenne montagne apportera au visiteur venu de Cannes, Nice ou Menton un dépaysement complet, depuis la vallée de la Siagne à l’Ouest du département jusqu’à celle de la Roya à l’Est, en passant par le Loup, l’Estéron, le Var, la Tinée, la Vésubie, la Bévéra et le Paillon. La sélection d’itinéraires présentée dans ce guide, pour incomplète et empirique qu’elle soit, s’est efforcée de retracer au mieux la diversité des horizons de ces vallées à l’accent chaleureux qu’on appelle le moyen pays des Alpes-Maritimes.

A noter : Cette carte situe les randonnées dans le département à titre indicatif et de manière approximative. Elle n'a pas pour but de géolocaliser précisément les emplacements des balises de départ des randonnées.

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